L'échec de Copenhague est annoncé depuis des mois et est préférable à un mauvais accord qui serait basé sur le marché carbone et autre fausses solutions. La répression violentes contre les manifestants (lois exceptionnel, gaz, chiens, matraques et la prison surnommé Guantanamo junior) n'est qu'un des aspects d'une politique sécuritaire qui se développe en Europe et vise à réduire les libertés individuelles. Les états ne peuvent résoudre la crise climatique dont ils sont responsables en ayant adopté des politiques économiques libérales et colonialistes, ils préfèrent développer une Europe forteresse contre les réfugiés climatiques qui chercheront un abri ou contre celles et ceux qui les soutiendront.
Les deux semaines passées à Copenhague font suite à un engagement de plus en plus radical je l'avoue. Travail au sein d'une collectivité territorial puis abandon du salariat pour monter un voyage indépendant qui dure depuis 2 ans, et enfin préparation de la COP15 depuis fin mai. Les reportages ci-dessous sont tous de moi, mais à part le récit de Nicolas sur son arrestation.
Je vous propose un retour en son et en image sur cette répression :
+ Où en est-on avec les prisonniers climatiques, qui sont-ils et comment les aider ? Pourquoi cette répression d'un mouvement non-violent et pacifique ?
+ Que demande les réseaux Climate Justice Now et Climate Justice Action, eux qui sont la cible de cette répression ?
+ Témoignages sur 3 jours de répressions par ceux qui ont été arrétés le 16/12 lors de Reclaim Power, le 12/12 lors de la grande marche, et le 11/12 lors de la toute première manifestation.
(Je reprends le billet paru sur Radio Sterni parce qu'il est bien et que j'ai des marrons à préparer pour ce soir...)
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