Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

Travaux

Les travaux des écoles autour du changement climatique et de l'environnement.

Fil des billets - Fil des commentaires

Intervention au lycée français de Copenhague

Cela faisait un moment que je n'avais pas fait d'intervention devant les classes. Grâce à une amie suisse rencontré en Norvège par l'intermédiaire d'un italien, j'ai contacté une institutrice française travaillant au Danemark (Lycée Prins Henrik). C'est bon, vous avez suivi ? Le résultat en image ci-dessous, et le diaporama expliqué aux élèves en pièce jointe (ou en téléchargement ici, PDF, 14Mo).
J'ai utilisé certaines diapo faites par les Amis de la Terre. Les élèves n'ont pas arrêté de poser des questions (deux fois deux classes) et ont résisté à 1h de présentation. Du côté du mélange, j'ai eu droit à l'habituel trou dans la couche d'ozone et aux tsunami. La fonte des glaces est bien ancré dans leur tête, mais la modification des habitudes de consommation pas encore (limité la consommation de viande, acheter moins...). Je suis parti avec la gorges sèche d'avoir parlé, mais heureux pour la journée.

lyceecopenhague2 lyceecopenhague1 lyceecopenhague3

Avenir planète, un écosystème en danger

Le magazine des élèves de seconde 1 et 3 du lycée Léon Blum du Creusot est sorti ! A lire en PDF en pièce jointe ci-dessous ou à télécharger ici.

journal blum couverture

journal blum page2

Sensibiliser les pays au changement climatique semble être une tâche bien difficile !


Benoît KUBIAK chargé de mission « Développement durable » dans une collectivité territoriale autunoise voyage autour du monde pour établir un bilan sur les conséquences du changement climatique, grâce à des témoignages d’acteurs qui luttent contre ce fléau. Parti au printemps 2008, il nous livre déjà ses premières impressions.

Quels sont les pays qui se mobilisent le plus pour l’écologie ? Ce sont les pays les moins développés qui sont les plus écolos ! C’est dans mon passage en Bulgarie que j’ai pu voir le plus de véhicules roulant au GPL, en Ex-Yougoslavie les chauffes eaux solaires se remarquent sur les toits alors qu’ils sont rares en région PACA en France (ou le soleil est largement présent). Les pays en développement choisissent plus facilement les moyens économiques et écologiques.

Les hommes politiques sont ils plus ou moins sensibles au changement climatique que les citoyens ? Les hommes et femmes politiques sont élus par les citoyens et devraient donc se faire l'écho des désirs des citoyens. Les politiques des états et les actions individuelles des citoyens sont des champs d'intervention différents (publique et privé) et n'ont pas la même ampleur. Les personnes rencontrées dans les différents pays sont très critiques sur les politiques nationales. En effet, Mme BOGATAJ en Slovénie est de plus en plus pessimiste sur la prise en compte des changements climatiques par son Pays. Melle MANIOU directrice du cabinet d'un chef de parti de gauche et écologique en Grèce, avoue que le climat est très peu présent dans les débats du parti. Melles OBEID au Liban, BOTAR en Hongrie et ATICI en Turquie travaillent pour des ONG et demandent à leur gouvernement d'agir plus pour lutter contre le changement climatique. MM GASPARETTO à Venise et PERINO dans le Val de Susa s’opposent à des projets techniques qui déséquilibreraient les écosystèmes. M. NICOLINO, écrivain, et les membres du syndicat agricole « Via Campesina » critiquent les agrocarburants (biocarburants) avec des termes très durs. Ce sont quelques exemples, je n’ai pas cherché à traiter exclusivement des exemples de réussites dans les pays que j’ai traversés. En effet, la plupart des Etats sont très en retard : les objectifs du protocole de kyoto ne seront pas atteints par de nombreux Etats signataires (Le Protocole de Kyoto vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique).

Quels sont les citoyens qui vous semblent plus particulièrement mobilisés par des actions individuelles ? En règle générale, ce sont les jeunes (moins de 30 ans pour être large) qui semblent les plus concernés. Selon les observations de Benoît Kubiac, il existe un fossé important entre les générations. Il est beaucoup plus difficile pour des personnes qui travaillent et qui ont des responsabilités d'arrêter de polluer ou de changer leurs habitudes. La remise en question est plus importante.

L’atmosphère est une passoire, tous aux abris !


La couche d'ozone nous protège moins des rayons solaires ultraviolets et pose un sérieux problème de santé publique, notamment lié au développement des cancers de la peau. En effet, l'utilisation par l’Homme de gaz à base de chlore et de brome à entraîné ces deux dernières décennies le développement de trous dans la couche d’ozone. On trouve ces gaz dans les bombes à aérosols, mais le protocole de Kyoto oblige maintenant les industriels à les remplacer par d'autres gaz.

La terre est entourée d'une mince couche gazeuse : l'atmosphère. L'atmosphère joue le rôle de bouclier protecteur pour toutes les espèces vivantes qui habitent à la surface du globe. En outre, elle les isole de l'espace glacé et menaçant de la périphérie atmosphérique et les protège des rayons ultraviolets. L'atmosphère peut être divisée en quatre régions principales de la surface du sol à 120 kms d’altitude : la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère.

On associe bien souvent les conséquences des gaz à effet de serre (GES) sur le réchauffement climatique au problème de la disparition de l’ozone atmosphérique.

Ces deux phénomènes n'ont pas lieu dans les mêmes étages de l'atmosphère : troposphère pour les GES et stratosphère pour le trou dans la couche d'ozone. A priori il n'y a pas de lien.

Mais La hausse des températures en basse atmosphère liée à l’augmentation des gaz à effet de serre favorise les facteurs de destruction de la couche d'ozone dans la haute atmosphère.

Par ailleurs, les gaz de remplacement utilisés dans les aérosols sont des gaz à effet de serre.

L'ozone créé en ville par la pollution automobile est lui aussi un gaz à effet de serre, mais il est différent de celui dont manque la stratosphère car il s’accumule dans les basses couches atmosphériques. Il est donc davantage lié au problème du réchauffement climatique à ce niveau proche de la surface terrestre.


Le réchauffement climatique a-t-il un impact sur notre santé ?


Quand la température de la planète augmente d’un degré, c’est environ un milliard de personnes qui est touché par le manque d’eau. La sècheresse de 2003 en France témoigne dans une moindre mesure des effets de l’augmentation de la température sur le taux de mortalité des individus les plus fragiles (environ 15 000 décès, essentiellement des personnes âgées, au cours du mois d’Août).

Beaucoup de pays souffrent de l'insuffisance d’eau tandis que d’autres ont une surabondance de précipitations. Ce dérèglement touche en premier lieu l’agriculture tout particulièrement dans les pays en voie de développement: en produisant moins par manque d’eau, nous diminuerons les réserves alimentaires à l’échelle de la planète. Les plus pauvres, les plus jeunes et les plus âgés, seront les premières victimes.

Notre avenir alimentaire est en danger. Gardons de l’eau pour les agricultures traditionnelles et évitons l’exode des réfugiés climatiques!


17 millions d'habitants menacés ...


Le réchauffement climatique est un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mondiale et sur plusieurs décennies.

Les scientifiques ont prouvé que les gaz polluants rejetés par nos voitures et nos industries dans l'atmosphère réchauffent la planète.

Si rien n'est fait rapidement pour lutter contre cela, la glace qui recouvre le pôle Nord, l'été, aura complètement disparu dans 100 ans. La disparition de cette glace menace les espèces animales qui y vivent, comme l'ours blanc.

Ce n'est pas tout, si cette glace fond et se déverse dans les océans cela risque aussi de faire monter le niveau de la mer.

Le réchauffement de la planète provoque déjà une montée du niveau des eaux. Chaque année, sans compter la glace qui fond, le niveau des océans augmente de 1 à 2 millimètres. Cela peut paraître insignifiant mais cette évolution est déjà lourde de conséquences si prend en considération les décennies à venir. Quand le niveau de l'eau sur toute la planète aura augmenté de 1 centimètre, 1 mètre de terre sera alors inondée sur les côtes de tous les pays... menaçant 17 millions de personnes vivant sur ces zones.


De la glace à l'eau...


Un glacier est une masse de glace plus ou moins étendue qui se forme par le tassement de couches de neige accumulées. Écrasée sous son propre poids, la neige expulse l'air qu'elle contient, se soude en une masse compacte et se transforme en glace.

Aujourd'hui, on constate une forte croissance de la fonte des glaciers. Cela est dû au réchauffement climatique et à la pollution ce qui engendre une augmentation du niveau des eaux ainsi que la disparition de certains animaux. Le taux moyen de fonte des glaciers à doublé entre les années 2004-2005 et 2005-2006. Les glaciers ont perdus en moyenne 11,5 mètres d'épaisseur depuis 1980.

Afin de mesurer la diminution des glacier, on utilise la télémétrie, effectivement de nouveaux satellites sont capables de mesurer l’épaisseur de la glace Selon Benoît KUBIAK (chargé de mission pour le programme de développement durable de la Communauté de commune de l'Autunois), le glacier norvégien du Breidalblikkbrea a perdu 3,1 mètres d'épaisseur durant l'année 2006, alors que l'année précédente, le glacier en n'avait perdu que 30 centimètres...

Il s'avère que dans une cinquantaine d'année si l'on n'agit pas, notre planète sera transformée ; beaucoup d'espèces animales et végétales risquent de disparaître. C'est pourquoi, il faut d'avantage faire attention à notre consommation quotidienne, éviter les déchets inutiles et le rejet de CO2.


Le changement climatique… ça change la vie…

  • Article rédigé par TRIGON Faustine, PONEL Océane, PRIETTO Cassandra, LARDEY Justine, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


Notre planète connait un changement climatique trop rapide qui pose le problème essentiel de l’adaptation de la faune et de la flore.

Dans quelques dizaines d’années, on aura l’impression d’être au bord de la mer Méditerranée, avec un climat très agréable, tout en étant au Creusot. « Génial ! », pourrions-nous penser, mais c’est loin d’être le cas ! Ce phénomène est dû à la température qui augmente de +0.2°C par décennie environ, en Bourgogne notamment. De tels changements climatiques avec des pics de réchauffement ont lieu selon un processus normal et cyclique depuis des millions d’années à la surface de la Terre. Ils sont déterminés par des paramètres astronomiques. Mais le réchauffement climatique actuel causé par les activités humaines risque de provoquer en une centaine d’années seulement l’équivalent des effets de ce réchauffement cyclique naturel dont la période est d’environ 100 000 ans. Les écosystèmes ne peuvent s’adapter au nouveau climat en si peu de temps. En effet, il faudrait que la faune et la flore puissent se déplacer « rapidement » de plusieurs centaines de mètres par an en direction du Nord ou en altitude pour retrouver un climat plus frais et plus adapté à leur vie. L’activité humaine par ses espaces urbanisés comme les autoroutes ou les voies de chemins de fer et les constructions limite la possibilité de ces déplacements. Les espaces naturels se retrouvent donc isolés, coupés les uns des autres. La biodiversité est de moins en moins riche car certaines espèces de l’écosystème ne sont plus adaptées au milieu naturel.

Selon les scientifiques, il faudrait réussir à conserver un maximum d’espaces naturels, vitaux pour la biodiversité de l’écosystème. Il faut donc limiter l’urbanisation, les constructions de nouvelles zones pavillonnaires ou commerciales, qui polluent les sols pour des siècles ! C’est la vie de notre planète Terre qui est ici en jeu. A cause de cette subite modification du climat, un grand nombre d’espèces animales et végétales disparaissent car elles ne peuvent plus se déplacer pour survivre. La biodiversité est fortement menacée. Cette situation semble, au fil des années, de plus en plus dramatique. Quel futur réservons-nous à notre planète ?


À la recherche du lemming disparu

  • Article rédigé par ROVITHIS Benjamin et REVIRON Pierre, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


Le changement climatique qui transforme l’écosystème de la toundra menace les lemmings de disparition.

Les lemmings sont des petits mammifères, plus précisément des rongeurs, de la famille des hamsters et des campagnols vivants dans les régions boréales des continents eurasiatique et américain. Ils sont très connus pour le mythe qui leur est consacré à savoir : leur disparition quasi-totale tout les quatre ans que l’on expliquerait par un suicide collectif !

Deux chercheurs naturalistes français, Olivier Gilde et Brigitte Sabard, ont résolu en 2001 l’énigme liée à cette disparition. Ils ont démontré grâce à une démarche scientifique très rigoureuse sur le terrain que ces disparitions cycliques étaient liées au cycle de développement de leur principal prédateur, l’hermine.

Mais depuis l’année 2000, après être retournés sur place ces deux scientifiques ont constaté que ces cycles de développement s’étaient interrompus, les lemmings ne réapparaissant plus en masse tous les quatre ans. Les lemmings sont désormais une espèce en voie de disparition : il y a quelques années ils étaient environ mille par kilomètre carré tandis que maintenant ils ne sont plus que quelques uns (une dizaine environ) alors qu’ils sont un élément déterminant de la biodiversité du Groenland. Une autre explication à cette nouvelle problématique devait être recherchée.

Olivier Gilde et Brigitte Sabard ont de nouveau trouvé la cause principale de cette disparition : le bouleversement climatique. En effet certaines espèces de plantes (saules herbacés nains, les bouleaux ...) composant la Toundra disparaissent jour après jour ce qui provoque la migration des lemmings qui sont à la recherche de leur nourriture. Leur migration est aussi due à la fonte de la glace. Du fait du réchauffement du climat, les périodes habituellement froides font place à de régulières alternances de gels et dégels. En conséquence, la neige en période froide forme désormais une croûte de glace proche du sol, empêchant les lemmings de creuser leurs galeries et d’avoir accès à leur nourriture. Les lemmings devant migrer sautent dans l’océan afin d’atteindre l’endroit désiré. Mais si ce lieu est trop éloigné les lemmings se noient.

D’une certaine façon c’est nous, les hommes qui tuons ces petits animaux ainsi que des milliers d’autres espèces animales et végétales présentes sur toute notre planète. Toutes les causes de mortalité de ces individus ont un point commun : le bouleversement climatique.

Nous ne pouvons pas arrêter le changement climatique mais nous pouvons le ralentir en faisant chaque jour attention aux répercutions de nos actes.


Efficaces et pas chères, c'est les énergies renouvelables qu'on préfère !

  • Article rédigé par Pierre-Olivier, Mégane, Mélanie et Tifanny, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


Depuis plusieurs années, l’homme utilise les énergies renouvelables partout dans le monde pour contribuer à la protection de notre environnement.

Choisir cette forme d’énergie, c’est participer à la construction d’une vie plus saine et moins polluée. Fournies par le soleil (capteur photovoltaïque), le vent (éolienne), la chaleur de la Terre (géothermique), les chutes d’eau (hydraulique), les marrées, ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émission polluante. Elles participent à la lutte contre les rejets de C02 dans l’atmosphère et par conséquent contre l’effet de serre. Elles sont issues de phénomènes naturels.

Malgré tous les avantages, certains inconvénients sont associés à la mise en place de ces systèmes d’exploitation des énergies renouvelables. Les barrages hydroélectriques provoquent des inondations de vallées mais aussi empêchent la migration des poissons (écosystème).Les éoliennes quant à elles, provoquent un danger minime pour les oiseaux.

Les énergies renouvelables sont les seules solutions à long terme. Ce sont aussi les seules sources d’énergie qu’il restera à bon marché une fois que les stocks de charbon, d’uranium et de pétrole auront été utilisés. Le comportement des consommateurs d’énergie est donc un facteur essentiel qui déterminera l’évolution de la planète à court terme.

Le climat change, il est temps d’agir.


- page 1 de 3