Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

Dimanche 16 janvier 2011

Témoigner du changement climatique

Article de présentation de mon voyage dans le journal du département de Saône-et-Loire paru en janvier 2011.

jeudi 16 décembre 2010

Le climat menace le delta du Danube

Article du Journal de Saône-et-Loire sur le café-climat que j'ai animé pour l'Agenda XXI Local de la Communauté de Communes de l'Autunois. Pour lire l'article en grand, cliquez ici.

Dimanche 12 décembre 2010

Sensibiliser pour agir

Article paru dans le JSL après mon intervention au foyer des jeunes travailleurs à Autun. Pour lire l'article en grand, cliquez ici.

mardi 7 décembre 2010

Préparer un voyage pour le climat

Article paru dans le JSL avant ma conférence au bar Le Coquillage à Blanzy le 18 novembre 2010. Pour lire l'article, cliquez ici.

Lundi 6 décembre 2010

Explorer le climat

Article dans le JSL avant ma conférence à Blanzy au bar le Coquillage le 18 novembre 2010. Pour lire l'article, cliquez ici.

Dimanche 5 décembre 2010

Vers une société post carbone

Article du JSL suite à ma conférence au bar Le Coquillage à Blanzy le 18 novembre 2010. Pour lire l'article, cliquez ici.

jeudi 8 juillet 2010

Retour d'Afrique : article dans le JSL

Cliquez sur l'image pour lire l'article.
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Dimanche 6 décembre 2009

Le monde entier à rendez-vous à Copenhague

inside COP15 copenhagueArticle non publié

Je suis arrivé depuis plus d’une semaine à Copenhague et je vois la tension monter peu à peu. La ville se couvre d’affiches plus ou moins officielles, les publicités vantent des produits tous plus écologique les uns que les autres, les journaux sortent des dossiers de plus en plus important. J’ai été chercher mon accréditation, ce fameux sésame qui me permettra de suivre la COP15, les négociations de l’ONU sur le climat depuis le Bella Center, un centre de conférence sur une ile au sud de la ville.

J’ai passé la semaine avec un réseau informel de militant basé à Copenhague, le Climate Collective. Ce groupe sans hiérarchie organise depuis un an la logistique pour accueillir plus de 5 000 militants durant les deux semaines de la COP15. Il y a fort à faire pour ces jeunes issus pour la plupart du milieu étudiant et qui semblent parler toutes les langues d’Europe. Un centre d’hébergement pour 1500 personnes doit ouvrir demain : le sauna fonctionne mais il n’y a pas d’eau potable. Un autre groupe de travail à édité plus de 15000 guides pratiques qui ont été traduit en 4 langues en moins de 24h.

Ce dimanche, le climate collective est rejoint par plusieurs centaines d’universitaires, de syndicalistes, de militants associatifs, d’artistes du monde entier qui se réunissent pour définir les alternatives qui seront mises en avant lors d’une dizaine de manifestations : dette écologique, réfugiés climatiques, lobby de l’industrie, souveraineté alimentaire, alternative au capitalisme…

Durant les deux semaines à venir, je suivrai la COP15 de l’intérieur et de l’extérieur. Deux semaines durant lesquels plus de 100 000 personnes vont négocier, parler, proposer, manifester pour trouver une solution à la crise climatique. L’ambiance est similaire à la météo : temps nuageux, averses avec des éclaircies. Alors que les négociations semblent bloquées, Obama vient d’annoncer sa venue pour le dernier jour du sommet : une bonne surprise ?

Vous pourrez suivre l’actualité sur http://avenirclimat, quelque fois en direct !

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Version revue par Chloé

Le monde entier à rendez-vous à Copenhague

J'ai pose les pieds sur la planète Copenhague il y a plus d'une semaine et la tension est montée doucement mais sensiblement.

La ville a endossée son costume de militante et s'habille chaque jour de nouvelles affiches plus ou moins officielles. Au mur, sur les écrans danois, partout autour de moi, des publicités vantent les mérites de produits aux abords tous plus éco-protecteurs les uns que les autres. Chaque nuit dans le silence des rêves humanistes et d'équilibre, les rotatives s'activent a plein régime pour faire couler l'encre de l'espoir. Ces dossiers écris, relus et corrigés, édités, publiés et diffusés au monde, chacun d'entre nous pourra le lire aujourd'hui.

Ce matin, j’ai été chercher mon accréditation. Le sésame d'accès a l'ile Sud de la ville me permettra de suivre de près les ébats de la COP15. Depuis le Bella Center, centre des négociations de l’ONU sur le climat, je vous enverrais mes meilleures pensées.

Tous, etudiants d'ici ou d'ailleurs, s'activent et semblent parler toutes les langues d’Europe. Le Climat Collective -Collectif Climat s'organise depuis un an, sans hiérarchie, et accueille a Copenhague plus de 5 000 militants sur deux semaines. Dans les starting blocks, le collectif fait ouvrir un centre d’hébergement pour 1500 personnes demain. Le sauna fonctionne mais l’eau ne sera pas potable. Un autre groupe de travail à édité plus de 15000 guides pratiques qui ont été traduit en 4 langues en moins de 24h.

Ce dimanche, plusieurs centaines d’universitaires, de syndicalistes, de militants associatifs, d’artistes du monde entier rejoignent le Climat Collective. Les foules de conscient se réunissent pour tenter de définir les alternatives mises en avant lors des manifestations prévues. Au nombre de 10, elles aborderont les sujets clefs tels que la dette écologique, les réfugiés climatiques, le rôle des lobbies industriels, la souveraineté alimentaire, les alternatives au capitalisme.

Durant les deux semaines à venir, j'en témoigne, j'y participe.

Dimanche 21 juin 2009

A Bonn, le monde tente de sauver le climat

logo JSL nouveau

jsl Bonn2 210609Je participe pendant 2 semaines a une réunion de travail de l'ONU sur la convention de Kyoto pour le climat. Les états du monde entier sont tous pressent A Bonn en Allemagne pour commencer les négociations sur un texte qui doit suivre le protocole de Kyoto après 2012.

Après avoir réduit de 8% ses émissions de gaz a effet de serre entre 1990 et 2012, l'Union Européenne devrait prendre l'engagement de -30% pour 2020 et, on l'espère aussi, -80% en 2050 pour suivre les recommandations des scientifiques rassembles au sein du GIEC, le Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, prix Nobel de la paix en 2007. Le texte final doit être adopte a Copenhague en décembre et il pourrait bien être l'un des textes les plus important de notre génération. Les recommandations du GIEC devraient permettre de limiter la hausse des températures moyennes sur le globe de +2*C en 2100. Pour avoir un ordre d'idée, -2.9*C seulement nous sépare du dernier age glaciaire.

J'ai rencontre Paul WATKINSON, le chef de la délégation française en charge des négociations internationales sur le climat. Pour lutter contre le changement climatique dans les pays les plus pauvres et aussi les plus menace, il faut selon lui "transformer l'économie des pays avec un autre paradigme de développement". "Il y a urgence" pour créer un fond international pour le financement des actions de réduction des émissions et d'adaptation aux impacts du changement climatique. Les pays développes ont "une responsabilité historique face a la situation actuelle".

Le 10 juin, les ministres européens des finances doivent adopter une position sur le mode de financement de fonds. Le chef de la délégation française rappel que "le climat n'est pas qu'un problème écologique, mais aussi économique, énergétique, urbanistique. Il faut que d'autres ministres que ceux de l'écologie préparent cette transition majeure". Espèreront que les ministres des finances deviennent aussi sensible a ce sujet que leur collègue de l'écologie. ben@avenirclimat.info

Dimanche 26 avril 2009

Voyage au milieu du delta du Danube

Je suis parti depuis plus d'un mois pour mon deuxième voyage Avenir climat. J'ai suivi le chemin naturel du Danube qui s'écoule vers l'est sur plus de 2 800 km depuis l'Allemagne jusqu'en Roumanie. Avant de se jeter dans la mer noire, le Danube se répand dans un delta, le deuxième plus grand d'Europe.

Petre Vassiliv a toujours habité à Crisan, un village posé sur une langue de terre au milieu du delta. Je le rejoins après 3 heures de bateau car il n'y a pas de route ici. Une fois mon sac déposé chez lui, nous partons sur sa barque explorer les innombrables canaux des alentours. Nous sommes à mi-chemin entre l'équateur et le pôle Nord, autant dire un carrefour incontournable pour les oiseaux. Les plus remarquables sont sans doute les groupes de pélicans qui nous survolent. Entre roseaux et saules, je découvre peu à peu la richesse naturelle de la région.

Pourtant, tout ne va pas pour le mieux dans ce paradis. La zone est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO mais les habitants doivent se débrouiller eux-mêmes pour la gestion des déchets. En attendant la collecte promise par l'administration, chacun brûle sa poubelle sur le peu de terre émergé entre la maison et le Danube. La plus grande roselière au monde est un filtre naturel très efficace pour dépolluer, mais son action est limitée face aux détergents ou aux polluants industriels venants de l'amont, me dit tristement Petre.

Il se sent démuni face aux risques d'inondations et de hausse du niveau de la mer à cause du changement climatique. Il vit au milieu de l'eau et ne peut monter la digue de protection des crues indéfiniment. Il espère que chacun apprenne à vivre en harmonie avec la nature et la respecte pour la léguer aussi intact que possible à nos enfants.

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