Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

Lundi 14 décembre 2009

Les vélos à l'assaut de la COP15

bikebloc copenhagen Le bloc des vélos fait partie du groupe extérieur de Reclaim Power, cette manifestation qui a pour but d'interrompre la séance plénière de la COP15 le 16 décembre, d'imposer un agenda alternatif au sein d'une assemblée des peuples et de discuter des solutions pour une justice climatique. Interview d'un participant en train de préparer une drôle de machine (écouter en annexe ou télécharger ici)

samedi 20 septembre 2008

Critical mass à Autun (71) - samedi 27 septembre. RDV 11h à la terrasse, sur la place du Champ de Mars.




La Vélorution (jeu de mot mélant vélo et révolution) est un mouvement dont le but est de promouvoir l'utilisation des moyens de transports personnels non polluants (bicyclette, patin à roulettes, skateboard). Tous les derniers vendredis du mois dans la plupart des pays (et tous les premiers samedis du mois en France), ces véhicules viennent en masse sur la route (d'où le nom anglais Critical Mass) afin de se réapproprier la route, le temps d'une manifestation au moins.


En France, des associations "Vélorution" ont été créées pour défendre les droits des cyclistes, à Paris, à Toulouse. Le plus souvent, il s'agit de "collectifs" qui agissent en liaison avec les associations existantes.




Une masse critique (de l'anglais critical mass, terme également utilisé en français) est une manifestation à bicyclette (ou tout autre moyen de transport sans moteur, tels les patins, les planches à roulettes, etc.), organisée simultanément le dernier vendredi du mois dans plus d'une centaine de villes dans le monde.

Le mouvement a démarré à San Francisco : la première masse critique y eut lieu le 25 septembre 1992 avec une cinquantaine de participants. Le mouvement est devenu international et des masses critiques sont maintenant organisées en Amérique du Nord, Europe, Australie, Asie et Amérique Latine. L'ampleur des masses critiques peut varier d'une centaine à quelques milliers de participants dans chaque ville. Les masses critiques se déroulent en milieu essentiellement urbain. On estime qu'il y a actuellement 325 villes où elles sont organisées. Ce mouvement se rattache aux mouvements environnementalistes et aux mouvements altermondialistes, notamment au mouvement Reclaim the streets ou, en France, au mouvement Vélorution.


jeudi 11 septembre 2008

des news

Je suis drogué à mon portable, je ne le quitte plus depuis mon retour en France, c'est presque pire que durant le voyage... J'ai même pas pris le temps de bloguer un peu.

J'ai passé pas mal de temps sur la préparation du film passé hier soir au cinéma Arletty à Autun. Salle comble, 150 personnes, la 2° fois de l'année que le ciné est complet, vraiment super. J'étais très content de retrouver des amis, dont certains que je n'avais pas eu le temps de revoir depuis mon retour. Pas mal de personnes m'ont dit suivre les infos sur le blog ou dans ma chronique sur le Journal de Saône et Loire, ce sont les 1ers retours depuis que j'ai lancé ces 2 médias, et ça fait plaisir : les infos passent, et la sensibilisation sur le changement climatique se fait peu à peu. On a bu un coup à la fin de cidre et de jus de pomme de Millay, un produit bio et local. Merci aux donateurs qui ont encore une fois été présents hier soir. Leurs dons serviront à financer ce premier film, qui n'était pas prévu au budget de départ.

Pour diffuser les affiches et tracts, la communauté de communes m'a prêté son vélo à assistance électrique. j'ai parcouru les rues d'Autun parmi les plus pentues : pour aller à Saint Pantaléon, monter à la cathédrale ou l'avenue devant le plan d'eau du Vallon puis le lycée militaire : c'est très facile. L'assistance se met en route au quart de tour de pédale et on fonce tout de suite. L'aide est particulièrement précieuse aux démarrages depuis un stationnement ou un feu rouge, et en côte. J'ai eu l'impression de faire du vélo en plaine alors qu'Autun est sur le bord du plateau d'Antully. La fourche avant amortie très bien les chocs, mais j'ai trouvé le pédalage désagréable par moment, comme si je pédalais dans le vide. Il est lourd à diriger sans l'assistance électrique ou pour le monter à la main sur un trottoir, mais la lulu l'a essayé (présidente d'Autun Morvan Ecologie) et ça lui donne envie de s'équiper, ça serait plus facile pour elle à son âge (c'est elle qui l'a dit). Le coût du vélo est de 1400 € je crois, et la batterie est censée fonctionner sur 70 km. Il ne manque plus qu'un panneau solaire pour éviter de rouler au nucléaire.

Pour rester sur le film, une réunion est prévue jeudi prochain avec des financeurs et partenaires publics, notamment l'ADEME et ALTERRE Bourgogne, l'agence régionale pour l'environnement. Je vais leur soumettre mes projets de communication pour 2009 :

  • un film plus long sur les 15 mois de voyage en Europe et en Asie, peut-être une version courte en Anglais.
  • une exposition texte et une photo
  • une conférence pour tourner dans les établissements scolaires et pour le public
  • un DVD pédagogique en partenariat avec le programme d'éducation au dédé d'ALTERRE.

Ces financements ne seront pas à 100% et les dons des particuliers faits à l'association nous permettent d'avoir notre propre budget pour compléter les fonds publics.

Lundi 25 août 2008

Preparation of Ecotopia Biketour 2008

A bike tour for ECOTOPIA 2008 from Sofia - Bulgaria to Sinop - Turkey. Interview with Yolanda in Sofia during preparation. Vidéo : benoit. realisation : purvi.

Dimanche 1 juin 2008

Un petit vélo dans la tête.

Mon arrivée à Sofia lundi soir marque mon retour en Europe. Je participe mardi à un colloque sur les nouvelles technologies de l’énergie pour lutter contre le changement climatique, ouvert par le ministre de l’industrie et l’ambassadeur d’Allemagne en Bulgarie. Les débats concernent en fait le pétrole, le charbon et le nucléaire, avec des représentants des universités, de la banque mondiale… Les présentations n’abordent pas le climat et je préfère présenter le travail de Yolanda Rienderhoff.



De nationalité hollandaise, elle habitait à Amsterdam et est venue travailler à Sofia sans vouloir quitter son vélo, en passant par le Portugal. Elle effectue ici un volontariat européen et doit organiser un trajet à vélo qui partira le 2 juillet de Sofia et arrivera un mois plus tard au festival ECOTOPIA en Turquie., au bord de le mer Noire.

Ce festival a débuté en 1989 en Allemagne et est organisé en alternance dans un pays d’Europe de l’est puis de l’ouest. Il rassemble entre 200 et 600 personnes, sans qu’une association particulière soit en charge de l’organisation : ce sont les participants qui construisent un camp pour 2 semaines avec toilettes sèches, garderie pour les enfants et cuisine de plein air. Une monnaie alternative est appliquée, calculée en fonction du niveau de vie de votre pays. L’un des thèmes des débats l’an dernier portait sur « la justice écologique et les migrations du à la déforestation ».

Si Yolanda est une habituée des voyages à vélo, ce n’est pas le cas de tout le monde. L’organisation du parcours permet à des débutants d’expérimenter ce mode de transports écologique, une centaine de personnes peut y participer. Le long du parcours, les étapes organisées permettent de rencontrer des associations et de participer à leurs actions locales.

  • Conseil de la semaine : consommez des produits locaux, de saison et bio. Ils ont nécessité moins de pétrole pour chauffer une serre, produire des phytocides ou pour traverser un continent. Des groupes de consommateurs existent, comme La maison du développement durable à Autun ou Le cabas bio au Creusot, et vous pouvez participer aux commandes groupées.



Retrouvez tous les articles sur mon compte FlickR, dans l'album Carnet de route.