Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

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mercredi 22 décembre 2010

Le bâtiment se forme à la lutte contre le changement climatique

Je continu ma revue de presse avec cette article paru dans l'édition de St brieuc du journal Ouest France suite à mon intervention au CFA du bâtiment de Plérin le 16 décembre. Pour lire l'article en grand, cliquez ici.

vendredi 13 août 2010

Revue de presse écrite sur le camp action climat.

La presse locale du côté du Havre est tenu par un seul groupe, le Groupe Hersant Média. Le Havre presse, plutôt à droite, le Havre libre, plutôt communiste, et Paris Normandie (qui fut collabo), existent toujours mais publient tous les trois le même contenu. A noter que Monsieur MEKKI, actuel rédacteur en chef du Journal de Saône-et-Loire occupait juste avant le même poste à Paris Normandie. Le courrier cauchois est le second journal de la région.

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samedi 20 juin 2009

Avenir planète, un écosystème en danger

Le magazine des élèves de seconde 1 et 3 du lycée Léon Blum du Creusot est sorti ! A lire en PDF en pièce jointe ci-dessous ou à télécharger ici.

journal blum couverture

journal blum page2

Dimanche 26 avril 2009

Voyage au milieu du delta du Danube

Je suis parti depuis plus d'un mois pour mon deuxième voyage Avenir climat. J'ai suivi le chemin naturel du Danube qui s'écoule vers l'est sur plus de 2 800 km depuis l'Allemagne jusqu'en Roumanie. Avant de se jeter dans la mer noire, le Danube se répand dans un delta, le deuxième plus grand d'Europe.

Petre Vassiliv a toujours habité à Crisan, un village posé sur une langue de terre au milieu du delta. Je le rejoins après 3 heures de bateau car il n'y a pas de route ici. Une fois mon sac déposé chez lui, nous partons sur sa barque explorer les innombrables canaux des alentours. Nous sommes à mi-chemin entre l'équateur et le pôle Nord, autant dire un carrefour incontournable pour les oiseaux. Les plus remarquables sont sans doute les groupes de pélicans qui nous survolent. Entre roseaux et saules, je découvre peu à peu la richesse naturelle de la région.

Pourtant, tout ne va pas pour le mieux dans ce paradis. La zone est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO mais les habitants doivent se débrouiller eux-mêmes pour la gestion des déchets. En attendant la collecte promise par l'administration, chacun brûle sa poubelle sur le peu de terre émergé entre la maison et le Danube. La plus grande roselière au monde est un filtre naturel très efficace pour dépolluer, mais son action est limitée face aux détergents ou aux polluants industriels venants de l'amont, me dit tristement Petre.

Il se sent démuni face aux risques d'inondations et de hausse du niveau de la mer à cause du changement climatique. Il vit au milieu de l'eau et ne peut monter la digue de protection des crues indéfiniment. Il espère que chacun apprenne à vivre en harmonie avec la nature et la respecte pour la léguer aussi intact que possible à nos enfants.

Dimanche 19 avril 2009

La mutation de la capitale roumaine est ralentie.

Article non publié dans le Journal de Saône-et-Loire

bucarest maisonJe fais une pause à Bucarest cette semaine, le temps de publier mes articles sur Internet et de préparer la suite de mon voyage. Je suis accueilli par la communauté des français expatriés ici et ils me donnent quelques repères pour comprendre la Roumanie.

L’urbanisme de la ville est étonnant, la folie des grandeurs de Ceausescu a laissé des traces. Il n’a pas hésité à raser une colline et quelques quartiers pour réaliser le palais du peuple. Le deuxième plus grand bâtiment au monde n’était pas terminé à sa mort. Le boulevard de l’unité qui lui fait fasse a été copié sur les champs Élysées, en ajoutant quelques mètres pour être le plus long. Mais l’avenue semble vide et les fontaines de la place en son centre sont à sec.

Dans les quartiers alentours, quelques vielles maisons rescapé égaillent les rues, avec leurs façades sculptées et en couleur. Certaines sont en ruines, d’autres ont été rénovés et servent de magasins, restaurants ou bureaux pour la partie de la population qui voit ses revenus augmenter depuis quelques années.

Signe des temps, les voitures envahissent la ville jusqu’alors développé pour les transports en commun. Les roumains s’endettent pour rejoindre notre modèle de société de consommation. Les principaux biens sont achetés en euros alors que les salaires sont versés en Lei. Avec la crise et la dévaluation de leur monnaie, les roumains ont vue le cout de la vie augmenté brutalement. Résultats : les voitures restent stockées au pied des immeubles sans parking et les transports en communs connaissent un boum.

Dimanche 12 avril 2009

L'écologie, message difficile à faire passer en Roumanie

Ploiesti, une ville roumaine de 250 000 habitants à 50 km au nord de Bucarest, n'a rien de touristique. Puits de pétrole et raffineries encerclent la ville de toutes parts. Les maisons aux façades sculptées construites à l'âge d'or rappellent que la région a été aussi riche que la Suisse.

Certaines zones industrielles sont maintenant abandonnées, laissant des friches gigantesques. Les raffineries en fonctionnement ont obtenu une dérogation jusqu'en 2012 pour se mettre aux normes européennes. Résultat : une odeur de souffre et une poussière noire envahie jusqu'à l'intérieur des appartements. Tout n'est pas noir pour autant.

J'ai rencontré Sabina et Lucian de la jeune association ZAPODIA. Ils développent la sensibilisation pour préserver le cadre de vie. L'histoire débute il y a trois ans au lycée où une bande de copains décident qu'il n'est pas possible de rester les bras croisés face à toutes ces pollutions, et qu'ils ne doivent pas attendre que la municipalité ou le gouvernement agissent. Les premières actions se répandent d'un lycée aux autres puis aux collèges. Le groupe grandit à une vingtaine de membres actifs et sors des murs des établissements scolaires. Les freins sont cependant nombreux. La dictature de Ceausescu réclamait un quotta de verre et de papier à rapporter pour chaque habitant. Le mot recyclage n'existait par, il s'agissait de réutiliser les ressources disponibles dans un pays fonctionnant en partie en autarcie. La population étaient rationnée et le gouvernement menait des campagnes incitant à économiser l'eau ou le gaz, des ressources disponibles seulement quelques heures par jours.

Cette époque pas si lointaine a laissé des traces dans la mentalité roumaine. Les campagnes actuelles de protection de l'environnement ont un but différent, mais le message reste à peu près le même et il est difficile de le faire passer.

Dimanche 5 avril 2009

350 : le nombre magique

Article non publié dans le Journal de Saône-et-Loire

350 judith budapestJe suis en Hongrie pour le projet avenirclimat.info, je rencontre Judit Varga sur Margit Sziget, une île entourée par le Danube et en plein centre de Budapest. Le soleil et les arbres centenaires font un peu oublier le bruit de la ville et sa circulation automobile.

Notre discussion tourne autour du nombre 350. C’est le seuil de concentration du gaz de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui permettrait de limiter le changement climatique à une hausse de +2°C à la fin du siècle. La concentration actuelle de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est environ de 390 ppm (parties par millions), contre 275ppm avant la révolution industrielle et 550ppm à la fin du siècle si nous ne faisons rien. La concentration de dioxyde de carbone, le fameux CO2, a un impact direct sur la température de notre atmosphère. Plus la concentration de CO2 est importante, plus la température est élevée.

Le débat est technique mais cruciale, car c’est sur un nombre de ce genre que va se jouer la négociation des Nations-Unies sur le climat en décembre à Copenhague, au Danemark. Les Etats doivent s’entendre sur la concentration de CO2 dans l’atmosphère qu’ils veulent atteindre et définir ensuite une politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Judit travaille pour l’association 350. Depuis juillet elle mène une campagne en Europe de l’Est pour porter le message de 350ppm. Son travail n’est pas facile, car il y a peu de militants dans ces pays anciennement communiste, les initiatives sont difficiles à démarrer. L’association qui a été créée aux Etats-Unis doit complètement repenser son message et ses modes d’actions pour s’adapter à la culture et faire comprendre les enjeux de la lutte contre le changement climatique à un public nouveau. ben@avenirclimat.info

Conseil de la semaine
C’est la semaine du développement durable en France jusqu’au 7 avril. Certaines animations me semblent être tout simplement du lavage de cerveau, mais vous pouvez tout de même participer à quantité d’animations illustrant les réductions de gaz à effet de serre en Saône-et-Loire. Renseignement en mairie ou sur semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

Dimanche 29 mars 2009

Le Danube va déborder



Je rencontre Andreas Beckmann et Irène Lucius à Vienne, la capitale autrichienne. Ils travaillent pour le WWF, le fond mondial pour la nature. Cette association mondiale de protection de l'environnement concentre ces efforts en Europe sur le Danube. Avec 3 000 km, il est le deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga et son bassin hydrographique est le plus international au monde : les eaux de 19 pays convergent vers ce fleuve.

L'équipe du WWF est composée d'une soixantaine de personnes sous la direction d'Andréas, dont une dizaine travaille à Vienne. Leur tâche principale est de faire pression sur les représentants gouvernementaux qui travaillent au sein de la Commission internationale pour la protection du Danube. Quatorze pays se sont regroupés, ainsi que l'Union Européenne, pour garantir un usage équitable de cette ressource en eau douce.

Les problèmes sont nombreux car 80 millions de personnes vivent sur le bassin hydrographique. Plus de 80 % du linéaire du fleuve n'est plus à l'état naturel. Les berges ont été rectifiées et des digues ont été construites pour contenir la puissance du fleuve. Des barrages hydroélectriques barrent la route aux poissons migrateurs. L'écosystème du fleuve est profondément modifié et la biodiversité en baisse.

Avec le changement du climat, Irène souligne que les risques d'inondations vont être plus fréquents, que la température de l'eau va augmenter, de même que les périodes de sècheresse en aval du fleuve. Elle propose de permettre au fleuve de retrouver sa liberté lors des crues, avec des zones tampons qui retrouvent une plus grande biodiversité. Des zones pilotes ont permis de développer le tourisme et une agriculture traditionnelle, mais il faudrait maintenant passer à une plus grande échelle.

Pour voir l'article en grand, cliquez ici

Dimanche 22 mars 2009

La carbone, un déchet pour les génération futures



Munich est ma première étape. Je suis reparti pour un voyage d'un an en direction de l'Asie. Ma première interview a lieu à lieu à Odeonplatz dans la capitale du Land de Bavière. C'est sur cette même place qu'Hitler essaya son premier coup d'état en 1923.

Katharina Schulze et Florian Sperck sont étudiants et représentent les jeunes verts de Bavière. Ils m'expliquent que la coalition de gauche à laquelle participent les Verts a gagné les dernières élections face à la coalition de droite traditionnellement majoritaire à plus de 70 %. La Bavière développe l'implantation de panneaux photovoltaïque en facilitant le rachat de l'électricité produite par les particuliers ou les agriculteurs. Son programme d'un million de toits bleu est l'un des plus importants d'Europe.

Katharina et Florian se sont engagés il y 3 ans dans leur organisation politique. Ils ne souhaitaient pas rester les bras croisés face aux enjeux de leur époque. Pour eux, la lutte contre le climat touche à tous les domaines, le développement du photovoltaïque est fortement créateur d'emplois par exemple.

Ils sont par contre divisés sur la responsabilité des générations qui les ont précédés. Pour Florian, les gens sont paresseux. Ils ont pollué l'atmosphère en rajoutant des gaz à effet de serre et ne veulent pas changer leur mode de vie maintenant. Katharina espère que le changement est en train de se faire : nous habitons la même planète et nous devrons être solidaires pour survivre.

Pour lire l'article avec des caractères plus grand, cliquez ici.

jeudi 8 janvier 2009

Liste des articles et conseils pour le journal de Saône-et-Loire en 2008

J'ai publié 33 carnets de route dans le JSL en 2008. Un seul texte n'a pas été publié lorsque j'étais sur l'île de Rhodes en Grèce. Je mets dans ce billet l'ensemble des conseils de la semaine présentant un écogeste.

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