• Article rédigé par GRAFFARD Philippine, ABIAD Fanny, MAINIERI Lisa et BERRET Damien, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


Les constructeurs automobiles conscients des effets néfastes de l’automobile sur l’environnement cherchent des carburants plus écologiques mais la tâche est plus complexe qu’il n’y parait.

Aujourd’hui en 2008, dans l’union européenne, les voitures sont responsables de 12% des émissions de dioxyde de carbone. Ces émissions ne cessent d’augmenter. En 1948, la première Coccinelle consommait 7,5 litres d’essence aux 100 km. En 2008, la nouvelle Coccinelle consomme… toujours 7,5 litres d’essence aux 100 km. Certains constructeurs mettent sur le marché des véhicules moins polluants et moins gourmands en essence que d’autres, mais pas tous.

Il faut agir !

Pour cela, les chercheurs et les constructeurs automobiles ont trouvé de nouveaux carburants et de nouvelles techniques. Ainsi certaines voitures roulent grâce à l’électricité, en rentrant du travail, l’automobiliste branche sa voiture pour pouvoir l’utiliser le lendemain, comme il branchait n’importe quel appareil électrique !

D’autres ont imaginé des carburants en partie naturels, les biocarburants. Parmi les plus connus se trouve l’huile de colza ou l’huile de tournesol… Par exemple, le Brésil « carbure à la canne à sucre ! » En effet, depuis quelques années, la forte production de canne à sucre dans ce pays a permis l’élaboration d’un nouveau carburant grâce à l’extraction de l’éthanol, qui, combiné à d’autres substances, fait office de « biocarburant ».

Enfin, certains véhicules utilisent l’énergie solaire pour fonctionner : par exemple, Fiat lance la voiture à énergie solaire, voiture qui sera dotée d’une autonomie de 200km.

Malheureusement, tous ces produits sont beaucoup trop chers et ne sont qu’une solution partielle au problème de l’émission de dioxyde de carbone, car l’autonomie de ces voitures est beaucoup plus courte que celle des voitures à essence. De plus, toutes ces innovations ne dépassent que très rarement le stade du prototype.

Par ailleurs la culture des biocarburants crée de graves désordres alimentaires, comme l’ont prouvé la hausse des prix et les famines récentes et pose des problèmes écologiques non résolus : pollution des sols et sur- consommation d’eau.

Il faudra donc patienter avant d’avoir chez soi, la voiture non polluante !!!