Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

samedi 20 juin 2009

Avenir planète, un écosystème en danger

Le magazine des élèves de seconde 1 et 3 du lycée Léon Blum du Creusot est sorti ! A lire en PDF en pièce jointe ci-dessous ou à télécharger ici.

journal blum couverture

journal blum page2

mercredi 7 janvier 2009

Poissons : régime sans sel

  • Article rédigé par AHMEDAN Maïlys et LAURENT Justine, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


La fonte des glaces du Pôle Nord provoquée par le réchauffement climatique observé depuis quelques années, entraîne une hausse des niveaux d’eau des océans et une désalinisation monstre qui contribue à modifier les courants marins et au final le climat.

Il existe deux types de glaciers aux pôles le premier est l’inlandsis, dont la glace est constituée d’eau douce (formé grâce à la neige). Il s’agit d’un grand glacier situé sur une terre émergé, plus connu sous le nom de calotte polaire ou glaciaire. Le deuxième est la banquise, correspondant à la mer gelée. C’est une eau salée qui en gelant l’hiver se débarrasse de son sel. La banquise est donc constituée d’eau très peu salée.

La fonte de ces glaciers entrainerait une désalinisation, ce qui provoquerait de graves changements dans la circulation d’un grand courant marin appelé Golf Stream.

Le moteur de la circulation thermohaline est la différence de densité due à la salinité et à la température des eaux. Les eaux arctiques sont plus denses car elles sont plus froides et plus salées. Les eaux atlantiques sont moins denses car elles sont plus chaudes et moins salées. D’où la mise en mouvement de ces gigantesques masses d’eau chaudes de l’équateur vers le pôle où elles se refroidissent. Les masses d’eau refroidies de l’arctique plongent sous les eaux plus chaudes en direction de l'Antarctique, créant une aspiration des eaux atlantiques vers le nord.

La plongée permanente du courant de dérive nord-Atlantique contribue à annuellement enfouir un milliard de tonnes environ de CO2 atmosphérique dissous dans les eaux de surface de l’Atlantique nord. Ce CO2 pouvant être piégé dans les couches profondes pour des siècles. Si les courants marins ralentissent, les couches supérieures de la mer s’acidifieront plus rapidement car le CO2 en excès se combine avec l’eau, H2O, pour former de l’acide carbonique H2CO3. Ces mêmes couches d’eau de surface relargueraient par ailleurs une partie de ce CO2, augmentant ainsi les taux atmosphériques de gaz à effet de serre, la température de l’hémisphère nord, ainsi que la fonte des glaciers, et par la suite les apports des eaux douces dans l'Atlantique, ce qui ralentirait encore les courants en produisant un cercle vicieux auto-entretenu.


mardi 6 janvier 2009

SOS : Inuits en détresse


Depuis peu de temps, en Sibérie, les Inuits subissent au quotidien des modifications de leur mode de vie à cause du réchauffement climatique entraînant la fonte des glaces. Ils doivent en effet faire face à un grave problème d’accès à la nourriture et de façon plus globale à une disparition de leur culture.

Un peu plus de 150000 Inuits vivent répartis entre l’Alaska, le Canada, le Groenland, la Scandinavie et la Russie, des territoires qui touchent tous l’Arctique, une région qui se réchauffe à un rythme plus rapide que le reste de la planète, selon les experts de l’ONU. Et d’après le journal « Le Monde » les Inuits dénoncent les Etats-Unis responsables du réchauffement climatique.

En effet la fonte des glaces remet en cause profondément les habitudes alimentaires traditionnelles des Inuits, Les Inuits mangent principalement de la graisse et de la viande de phoques riches en vitamines qui leur permettent de survivre au froid. La viande est souvent crue. Certains se nourrissent également de caribou, la baleine et l'ours polaire.

Ils ne peuvent plus chasser les phoques du Groenland qui ont besoin de glace pour mettre bas et élever leurs enfants, donc si le réchauffement climatique ne s’arrête pas les phoques vont disparaître. Les plantes dont se nourrissent les rennes disparaissent peu à peu et sont remplacées par d’autres plantes des régions chaudes donc ils ne chassent plus le renne. L’ours polaire dont l’avenir est de plus en plus incertain est menacé de disparaître dans quelques années. Dans les rivières, beaucoup de poissons disparaissent.

Mais au delà des habitudes alimentaires ce sont aussi leurs traditions et leur culture qui sont remises en cause. Les enfants ne peuvent plus vivre comme leurs parents car ils n’ont pas le même environnement. Ainsi leur mode de vie et leurs coutumes sont en voie de disparition. A terme la survie des Inuits est menacée.


Lundi 5 janvier 2009

L'Italie et la Pologne : les vilains petits canards de l'Europe !

  • Article rédigé par TESTARD Nicolas, LELION Cassandra, PARROTTA Pauline et GEREZ Kevin, élèves au lycée Léon Blum (Le Creusot)


Lors du rassemblement des 27, à Bruxelles, le 15 Octobre dernier, l'Italie et la Pologne ont menacé de mettre leur veto au le plan européen sur le climat (Paquet Energie Climat). Car l'union européenne s'est fixée trois objectifs d'ici 2020: réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre, arriver à un taux de 20% d'énergies renouvelables dans la consommation et arriver à 20% d'économies d'énergie. Ce qui mènerait à réduire de 21% la consommation énergétique des industries lourdes dans ces pays qui s'élève a 40% en 2005.

Ces 2 pays pensent donc que cela serait trop pénalisant pour leurs économies alors que nous sommes en temps de crise. En effet en Pologne la plupart des industries utilisent du charbon comme source d'énergie et rejettent donc énormément de CO2. Le gouvernement polonais voudrait récupérer les GES (Gaz à Effets de Serre) et les enfouir sous terre ce qui inquiète fortement les scientifiques qui pensent que cela pourrait polluer les eaux souterraines polonaises.



L'automobile se met au vert

  • Article rédigé par GRAFFARD Philippine, ABIAD Fanny, MAINIERI Lisa et BERRET Damien, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


Les constructeurs automobiles conscients des effets néfastes de l’automobile sur l’environnement cherchent des carburants plus écologiques mais la tâche est plus complexe qu’il n’y parait.

Aujourd’hui en 2008, dans l’union européenne, les voitures sont responsables de 12% des émissions de dioxyde de carbone. Ces émissions ne cessent d’augmenter. En 1948, la première Coccinelle consommait 7,5 litres d’essence aux 100 km. En 2008, la nouvelle Coccinelle consomme… toujours 7,5 litres d’essence aux 100 km. Certains constructeurs mettent sur le marché des véhicules moins polluants et moins gourmands en essence que d’autres, mais pas tous.

Il faut agir !

Pour cela, les chercheurs et les constructeurs automobiles ont trouvé de nouveaux carburants et de nouvelles techniques. Ainsi certaines voitures roulent grâce à l’électricité, en rentrant du travail, l’automobiliste branche sa voiture pour pouvoir l’utiliser le lendemain, comme il branchait n’importe quel appareil électrique !

D’autres ont imaginé des carburants en partie naturels, les biocarburants. Parmi les plus connus se trouve l’huile de colza ou l’huile de tournesol… Par exemple, le Brésil « carbure à la canne à sucre ! » En effet, depuis quelques années, la forte production de canne à sucre dans ce pays a permis l’élaboration d’un nouveau carburant grâce à l’extraction de l’éthanol, qui, combiné à d’autres substances, fait office de « biocarburant ».

Enfin, certains véhicules utilisent l’énergie solaire pour fonctionner : par exemple, Fiat lance la voiture à énergie solaire, voiture qui sera dotée d’une autonomie de 200km.

Malheureusement, tous ces produits sont beaucoup trop chers et ne sont qu’une solution partielle au problème de l’émission de dioxyde de carbone, car l’autonomie de ces voitures est beaucoup plus courte que celle des voitures à essence. De plus, toutes ces innovations ne dépassent que très rarement le stade du prototype.

Par ailleurs la culture des biocarburants crée de graves désordres alimentaires, comme l’ont prouvé la hausse des prix et les famines récentes et pose des problèmes écologiques non résolus : pollution des sols et sur- consommation d’eau.

Il faudra donc patienter avant d’avoir chez soi, la voiture non polluante !!!


La lutte contre le réchauffement climatique : un combat perdu d'avance ?

  • Article rédigé par DUVAL Marine, GALLUS Clémentine, DERON Jean-Albert et DURAND Corentin, élèves au lycée Léon Blum (Le Creusot)


Le réchauffement climatique est désormais une certitude scientifique. L'avenir est entre les mains des politiques.

La totalité des scientifiques du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), organisme scientifique de référence, sont d’accord pour dire que le changement climatique est bien réel et irréversible. Mais ils soutiennent également que l’on peut tout de même freiner ce réchauffement en limitant son ampleur de 2°C et non pas de 6°C.

Ces scientifiques imaginent des modèles construits à partir d'estimations (en prenant en compte population, revenus, consommation d'énergie, émissions de CO2, efficacité énergétique et consommation d'énergie fossile) et des scénarios faits en fonction de l'évolution des richesses dans le monde et de l'impact des politiques de lutte contre le changement climatique. Mais personne ne peut connaître réellement l'évolution de ces chiffres pour 2100. Tout dépendra des choix politiques de développement économique. Par contre, nous pouvons agir collectivement contre la hausse des températures que nous subirons, pour en amoindrir ses conséquences.

A l'échelle mondiale, le moyen le plus important mis en place par les Nations Unies dans les années 1990 est le Protocole de Kyoto. Il vise à lutter contre le changement climatique par la diminution des émissions de gaz carbonique entrainant l’effet de serre et ainsi la régression du réchauffement climatique de 5.5 % d’ici 2008 à 2012. Mais pour l'instant, le protocole de Kyoto concerne les pays riches et considérés comme responsables des plus grosses émissions de gaz. Les pays en voie développement en sont exemptés. Ce protocole est donc relativement partiel étant donné que près de la moitié des émissions mondiales ne sont soumises à aucuns quotas de réduction.

En ce qui concerne la hausse des températures, les scientifiques présument qu’au-dessus de 2°C de réchauffement planétaire, près de la moitié des espèces vivantes pourraient disparaître. Autour de 2.7°C d’augmentation de la température, l’Amazonie se transformerait en savane. Au-delà de 3°C, tous les écosystèmes végétaux terrestres aujourd’hui absorbeurs de dioxyde de carbone deviendraient des sources nettes de carbone.

La lutte contre le changement climatique est donc nécessaire. Elle est aussi urgente et ne peut être efficace que si nous réduisons énormément nos émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il faut des moyens d'actions collectives et des politiques qui vont dans ce sens.

Chaque action contre le réchauffement compte.

mercredi 12 novembre 2008

Préparation d'articles au lycée Léon Blum du Creusot

Échange avec Christophe MIGUET, professeur de SVT du Lycée Léon Blum au Creusot. Il est engagé pour la 2ème année sur le projet Avenir Climat.


Benoît : Où en êtes-vous dans le projet cette année ?

Christophe MIGUET : Au lycée nous sommes dans la phase d'analyse des premiers articles produits par les élèves suite aux contacts qu'ils ont pris avec toi sur le forum. Les élèves m'envoient leurs articles par internet, je les bascule chez Nathalie de la CLEMI qui travaille dessus, puis retour dans ma boîte. Je regarde les retouches de Nathalie et apporte à mon tour mon point de vue. Les articles sont alors retournés aux élèves pour être retravaillés.

Benoît : Les élèves mes posent en effet beaucoup de questions sur le forum ! Comment utilises-tu cet échange dans ton travail ?

Christophe MIGUET : Je vais essayer de recadrer les limites du contenu de certains articles pour qu'ils correspondent à une analyse très concrète des données de terrain liées au voyage : n'hésites pas à leur apporter des réponses sur le forum en mettant en évidences ta propre expérience de terrain.

Benoît : Tu as choisis d'accrocher le projet Avenir Climat en travaillant sur la rédaction d'articles de presse, pour que les élèves participent de manière actives. Quel autre outils utilises-tu ?

Christophe MIGUET : J'ai passé le film de Brigitte et Olivier sur les lemmings au Groenland pour les élèves de seconde 3. Le reportage nous a permis de décrypter les étapes d'une démarche scientifique expérimentale (prises de notes durant le film sur les étapes de la démarche : problématique, hypothèses, protocoles, résultats, conclusions,...) et de dégager les lignes conductrices du débat qui a suivi en ciblant les thématiques abordées sur le climat

Lundi 3 novembre 2008

Album-photo, Lycée Blum, Le Creusot

Voici quelques photos pour illustrer l'échange avec les classes de seconde du Lycée Léon Blum au Creusot.


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Christophe MIGUET, professeur de SVT, joue un rôle moteur pour le partenariat avec le lycée, et Catherine PIED, agent de laboratoire.


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Première intervention le 8 novembre 2007 dans les classes de secondes en salle de cours.


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Liaison vidéo lors de la semaine du développement durable le 2 avril 2008 entre Izmir et Le Creusot.


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Deuxième liaison vidéo avec les élèves, la veille des grandes vacances, le 19 juin 2008.



Classe au travail 200608_b.JPG Panneaux
Réalisation de l'exposition de fin d'année au CDI en juin 2008.
Sur la première photo, à gauche : Brigitte FOURIOT, enseignante de SVT, partenaire du projet.
Sur la photo du milieu, Joëlle KUBIAK, documentaliste et Christophe MIGUET, professeur de SVT.


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22 septembre 2008 à l'amphithéâtre : présentation du site Internet avenirclimat.info aux nouvelles classes de Seconde pour la deuxième année d'échange avec le lycée Léon Blum du Creusot.


Merci à Mme BATARD, proviseure, aux équipes enseignantes qui font vivre le projet, aux élèves qui dynamisent le projet par leurs (nombreuses et précises) questions, aux techniciens du lycée qui permettent d'organiser mes présentations et le travail de tous.

samedi 12 juillet 2008

Exposition au lycée Léon Blum

Les élèves de la classe de 2nde 2 (option SVT) avec leur professeur de Sciences de la Vie et de la Terre, Madame Fouriot, ont réalisé une exposition de 4 panneaux dans le cadre du projet Avenir Climat. Les élèves ont mené une recherche en choisissant l’un des thèmes liés à l’environnement et au changement du climat. Ils ont travaillé à partir du fonds documentaire du CDI et d'informations trouvées sur le site http://avenirclimat.info. Cette exposition a été installée au CDI en mai et juin 2008.

Classe au travail

Panneaux

Dimanche 6 avril 2008

Semaine du dédé à Izmir


A lire par ici.

La Turquie est le 8ème pays de mon voyage. J’ai prévus de poser mon sac quelques jours à Izmir, sur la côte ouest. Elisabeth MAIRE, originaire d’Autun, y dirige le lycée français Saint Joseph et elle m’accueille chez elle. Cette semaine est particulière, car j’échange avec 4 classes du lycée Léon Blum au Creusot et du collège Saint Exupéry à Montceau les Mines pour la Semaine du développement durable. Je suis intervenu devant leurs classes avant mon départ sur le thème du changement climatique et pour présenter mon voyage de 15 mois. Deux mois plus tard, à 1800 km les uns des autres, nous pouvons communiquer grâce à une caméra reliée à internet.

J’en profite pour inviter des élèves turques à participer à l’échange, ils font partie du club écologique animé par leur professeur de sciences. Nous nous installons dans une salle du lycée et la connexion s’établit. Chacun présente son établissement et les premières questions portent sur les gestes verts : le tri est institué de manière volontaire dans le lycée d’Izmir, alors qu’il n’existe quasiment pas en Turquie.

Je suis « coincé » par une question des élèves français sur le pays le plus écologique que j’ai traversée depuis mon départ. L’Italie est similaire à la France sur bien des points et permet aux habitants un mode de vie écologique, mais l’Albanie, avec un niveau de vie très inférieur, consomme beaucoup moins et rejettent peu de gaz à effet de serre.

Conseil de la semaine : Préférez l’eau du robinet. 140 litres d’eau en bouteille sont consommés par an et par habitant, alors qu’elle est 50 fois plus chère que l’eau du robinet et seules 4 bouteilles sur 10 sont triées. Si votre eau sent le chlore, mettez la simplement quelques heures en carafe et dégustez : pas de déchets et c’est économique !

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