• Article rédigé par DUVAL Marine, GALLUS Clémentine, DERON Jean-Albert et DURAND Corentin, élèves au lycée Léon Blum (Le Creusot)


Le réchauffement climatique est désormais une certitude scientifique. L'avenir est entre les mains des politiques.

La totalité des scientifiques du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), organisme scientifique de référence, sont d’accord pour dire que le changement climatique est bien réel et irréversible. Mais ils soutiennent également que l’on peut tout de même freiner ce réchauffement en limitant son ampleur de 2°C et non pas de 6°C.

Ces scientifiques imaginent des modèles construits à partir d'estimations (en prenant en compte population, revenus, consommation d'énergie, émissions de CO2, efficacité énergétique et consommation d'énergie fossile) et des scénarios faits en fonction de l'évolution des richesses dans le monde et de l'impact des politiques de lutte contre le changement climatique. Mais personne ne peut connaître réellement l'évolution de ces chiffres pour 2100. Tout dépendra des choix politiques de développement économique. Par contre, nous pouvons agir collectivement contre la hausse des températures que nous subirons, pour en amoindrir ses conséquences.

A l'échelle mondiale, le moyen le plus important mis en place par les Nations Unies dans les années 1990 est le Protocole de Kyoto. Il vise à lutter contre le changement climatique par la diminution des émissions de gaz carbonique entrainant l’effet de serre et ainsi la régression du réchauffement climatique de 5.5 % d’ici 2008 à 2012. Mais pour l'instant, le protocole de Kyoto concerne les pays riches et considérés comme responsables des plus grosses émissions de gaz. Les pays en voie développement en sont exemptés. Ce protocole est donc relativement partiel étant donné que près de la moitié des émissions mondiales ne sont soumises à aucuns quotas de réduction.

En ce qui concerne la hausse des températures, les scientifiques présument qu’au-dessus de 2°C de réchauffement planétaire, près de la moitié des espèces vivantes pourraient disparaître. Autour de 2.7°C d’augmentation de la température, l’Amazonie se transformerait en savane. Au-delà de 3°C, tous les écosystèmes végétaux terrestres aujourd’hui absorbeurs de dioxyde de carbone deviendraient des sources nettes de carbone.

La lutte contre le changement climatique est donc nécessaire. Elle est aussi urgente et ne peut être efficace que si nous réduisons énormément nos émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il faut des moyens d'actions collectives et des politiques qui vont dans ce sens.

Chaque action contre le réchauffement compte.