Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

Dimanche 20 avril 2008

Amman, faire du soleil un atout pour le futur

Amman – Royaume hachémite de Jordanie : la 20ème étape et le 11ème pays de mon périple. Le pays représente moins de 0,1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et compte parmi les 10 pays du monde qui ont le moins de ressource en eau douce. Certaines régions connaissent des coupures d’eau quotidiennes et ce problème ne fera qu’augmenter dans les années à venir avec le changement climatique.


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J’ai rencontré Isabelle Manneh grâce au site internet Facebook qui permet aux personnes d’échanger leur contact et de faire connaître leurs activités. Elle a organisée une manifestation de sensibilisation sur le changement climatique le 8 décembre 2007. En deux semaines, grâce à cette campagne sur Internet, 200 personnes se sont mobilisées pour la première fois à Amman.

Les actions d’Isabelle et des ses amis sont dirigés en priorité vers les enfants, plus réceptifs que leurs parents. Ils leur apprennent par exemple à construire un cuiseur solaire à partir de papier aluminium et de boite de pizza. Les enfants réfléchissent ainsi à limiter ou réutiliser leurs déchets, puis à préférez une cuisine locale, nécessitant moins de transport et d’eau que les produits importés. L’énergie solaire, si abondante ici, est présentée comme l’énergie du futur.

A 24 ans, Isabelle conclut : « je pense que c’est le devoir de chacun de sauver la planète. J’espère qu’ils ne se réveilleront pas trop tard, une fois que toutes les catastrophes seront enclenchées ».

Conseil de la semaine : Une cuisine solaire. Si vous souhaitez construire votre cuiseur solaire pour préparer des soupes ou d’autres plats, renseignez-vous auprès de l’association Passerelle Eco, hameau de Corcelles,71190 La chapelle sous uchon. Sur le balcon ou la terrasse, c’est un moyen de diminuer ces émissions de gaz à effet de serre, en joignant l’utile à l’agréable.

Dimanche 13 avril 2008

Beyrouth, sauver le climat pour une paix durable


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Je découvre Beyrouth tel que je me l’imaginais, avec des façades d’immeubles constellées d’impacts de balles et de trous d’obus. Certaines rues sont interdites aux voitures, par craintes des attentats à la voiture piégé qui ont déjà tués plusieurs personnalités.

C’est dans ce décor que je rencontre Dalia OBEID. Cette jeune doctorante en physiologie est de retour au pays après avoir passé 6 ans en France. Elle a décidé de s’engager dans IndyAct, une association écologique créée après la guerre de juillet 2006 : les réserves de pétrole détruit par l’armée israélienne avaient causé une marée noire dévastant la côte.

Indyact a organisé la première manifestation écologique de Beyrouth en participant à la journée mondiale d’action contre le changement climatique le 9 décembre 2007. Une bande de signalisation bleu parcourait la ville pour symboliser la hausse du niveau de la mer du au changement climatique. 2000 personnes ont participé, soit l’équivalent de 150 000 personnes pour la France.

Dalia est chargé de créer un réseau d’association dans le monde arabe pour faire pression sur la Ligue arabe (organisation politique qui regroupe 23 pays arabes) et notamment empêcher l’Arabie Saoudite, un des principaux pays producteurs de pétrole, de s’opposer aux négociations internationales de limitations des émissions de gaz à effet de serre.

Selon Dalia, si le changement climatique n’est pas intégré dans les premières préoccupations des libanais, il est vain d’essayer de reconstruire le pays. Le Moyen-Orient est l’une des zones les plus sensibles au changement climatique : l’eau y est déjà un bien précieux, et une grande partie de la population dépend de l’agriculture. Pour construire une paix durable dans son pays et la région, il faut limiter les émissions de gaz à effet de serre et agir maintenant.

Conseil de la semaine : économiser l’énergie. Une température de 19°C suffit dans le séjour. Un degré de moins, c’est un pull en plus et 7% de consommation en moins. Baisser le chauffage lorsque l’on sort quelques heures est une évidence.

Dimanche 6 avril 2008

Semaine du dédé à Izmir


A lire par ici.

La Turquie est le 8ème pays de mon voyage. J’ai prévus de poser mon sac quelques jours à Izmir, sur la côte ouest. Elisabeth MAIRE, originaire d’Autun, y dirige le lycée français Saint Joseph et elle m’accueille chez elle. Cette semaine est particulière, car j’échange avec 4 classes du lycée Léon Blum au Creusot et du collège Saint Exupéry à Montceau les Mines pour la Semaine du développement durable. Je suis intervenu devant leurs classes avant mon départ sur le thème du changement climatique et pour présenter mon voyage de 15 mois. Deux mois plus tard, à 1800 km les uns des autres, nous pouvons communiquer grâce à une caméra reliée à internet.

J’en profite pour inviter des élèves turques à participer à l’échange, ils font partie du club écologique animé par leur professeur de sciences. Nous nous installons dans une salle du lycée et la connexion s’établit. Chacun présente son établissement et les premières questions portent sur les gestes verts : le tri est institué de manière volontaire dans le lycée d’Izmir, alors qu’il n’existe quasiment pas en Turquie.

Je suis « coincé » par une question des élèves français sur le pays le plus écologique que j’ai traversée depuis mon départ. L’Italie est similaire à la France sur bien des points et permet aux habitants un mode de vie écologique, mais l’Albanie, avec un niveau de vie très inférieur, consomme beaucoup moins et rejettent peu de gaz à effet de serre.

Conseil de la semaine : Préférez l’eau du robinet. 140 litres d’eau en bouteille sont consommés par an et par habitant, alors qu’elle est 50 fois plus chère que l’eau du robinet et seules 4 bouteilles sur 10 sont triées. Si votre eau sent le chlore, mettez la simplement quelques heures en carafe et dégustez : pas de déchets et c’est économique !

Dimanche 30 mars 2008

Rhodes, le colosse est-il menacé ?

Voici un article qui devait paraitre le dimanche 30 mars, mais il n'y avait pas de place ...

J'arrive sur l'île de Rhodes après 20 h de ferry depuis Athènes pour rencontrer Anapolitanos THANASIS, le président de l'observatoire anti-nucléaire méditerranéen. Cette association, créée en 2004, compte 140 membres. A cette époque la Turquie relance le projet de centrale nucléaire à Akkuyu, distante de 450 km.

Anapolitanos THANASIS

L'association grecque a constitué un réseau avec d'autres groupes en Europe pour échanger des informations. Elle organise des informations dans les lycées sur le risque nucléaire et les énergies renouvelables, très peu développées sur l'île. Des festivals sont organisés, avec la projection des films réalisés par l'association et une manifestation a rassemblé 2500 personnes, ce qui est beaucoup pour l'île.

L'association craint une pollution de l'environnement lié aux radiations, la centrale devant être situé en bord de mer, en zone soumise aux risques sismiques. Ce projet est aussi une première étape pour la Turquie, toujours en compétition avec l'Iran, pour disposer de l'arme nucléaire.

La production d'électricité à partir du nucléaire produirait 10 fois moins de dioxyde de carbone qu'une centrale à charbon, mais il faut tenir compte de la déconstruction de l'usine et du traitement des déchets. Enfin, les réserves de minerai d'uranium sont aussi limité que celles du pétrole.

Anapolitanos conclue en regrettant que notre niveau de vie dépende de notre niveau de consommation d'énergie. Notre société devrait déjà réduire sa consommation pour essayer de lutter contre le changement climatique.

Conseil de la semaine : un moyen simple d'y voir clair.

La lumière naturelle est à consommer sans modération : la proximité d'une fenêtre est idéale pour installer le coin à vivre. De même, plus les murs de la pièce sont clairs, plus ils réfléchissent la lumière.

Dimanche 23 mars 2008

Je suis allé voir les grecs

Je suis arrivé jeudi à Athènes en provenance de l’Albanie, après un trajet de 10 h de bus et un pneu rechape qui éclata quelques kilomètres après la frontière. Il pleut maintenant de cordes sur la ville, ce qui gâchent la vue sur l’acropole et interpellent les athéniens après des chutes de neiges records le mois dernier. Je profite donc de l’abri des petits restaurants pour me familiariser avec l’alphabet grecs.

J’y rencontre Panayota MANIOU, attaché à la mairie d’Athènes du groupe Synaspismos Risospastikis Aristeras. Ce parti radical de gauche et écologique représentait 5% aux dernières élections nationales, mais les récents sondages le créditent de 20 % !

Melle MANIOU m’explique que l’état grec prévoit la construction de cinq centrales électriques fonctionnant au charbon pour faire fasse à la demande croissante d’énergie. Des collectifs se sont créés pour dénoncer cette politique, alors que les objectifs des accords de Kyoto pour limiter les émissions de gaz à effet des serres ne seront pas atteints.

Au même moment, un projet éolien est repoussé sur une île, censé devenir le centre de production pour l’ensemble des îles des cyclades. Le pays dispose pourtant d’un énorme potentiel en énergies renouvelables avec le soleil, le vent et la mer.

Selon elle, il y a un manque de coordination politique entre les différents niveaux de décisions, du local au national. Les réponses sont disproportionnées et inadaptées. L’écologie est aussi un nouveau sujet politique, qui est encore trop souvent analysé comme une variable de l’économie, et non comme un élément clés à part entière. __ Conseil de la semaine__ : Retenir la chaleur Empêcher la chaleur de s’échapper est une façon économique de se chauffer : l’isolation d’un logement réalisée avec soin peut réduire la consommation de chauffage par 3 ou 4. Certains travaux bénéficient de déduction d’impôts, renseignez-vous auprès de l’Espace Info>Energie de Saône et Loire.

Mon article sur Athènes pour le Journal de Saone et Loire est lisible ici.

Dimanche 16 mars 2008

Tirana, une capitale en recherche d'énergie

J’ai rencontré Ali ELTAKI ce vendredi matin à Tirana. Ancien professeur et journaliste, il a appris l’anglais de manière autodidacte lorsqu’elle était interdite : c’était la langue de l’impérialisme américain. Il préside le club écologique albanais, qu’il a créé en 1992 pour empêcher la coupe à blanc des forêts d’olivier plantées durant la période communiste.


Forte de plus de 3 000 membres dans tout le pays dans les années 90, l’association ne compte plus qu’une vingtaine d’adhérents. L’une des raisons de cette désaffection est le manque de moyen. L’Albanie est le pays le plus pauvre d’Europe.

Ali souhaite créer un éco-centre pour accueillir enfants et adultes. Fonctionnant avec des éoliennes et du biogaz, issus de la fermentation des eaux usées notamment, il voudrait que ce lieu permettent de créer d’autres initiatives ailleurs dans le pays. Malheureusement, malgré ces participations à de nombreux colloques en Europe, il n’a toujours pas trouvé de financements. Selon lui, les aides vont en Asie ou en Afrique, et l’Albanie est oubliée.

Un autre problème, que j’ai vu avec lui en parcourant les magasins de Tirana, est de trouver le matériel adéquat pour réaliser les digesteurs qui produiront le biogaz. Le matériel n’est pas disponible, et certaines pièces devraient être importées.

Pour Ali, seules les expériences concrètes font l’écologie, et il est las des discours. La réalisation de ce projet serait un bel exemple de production locale d’énergie. Il permettrait aussi de faire passer le message pour économiser l’énergie.

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Dimanche 9 mars 2008

Zagreb, aux portes de l’Europe.

Le train m’emmène de Ljubljana à Zagreb en longeant la Sava. Je traverse de magnifiques forêts, des collines enneigées et des chalets en bois qui compose un paysage magnifique. En quittant la Slovénie, je quitte aussi l’Union Européenne. Mon passeport devient indispensable pour entrer en Croatie, et le garde frontière y appose le premier tampon de mon voyage.



J’ai rendez-vous avec Daniel Rodnik, de l’association pour un futur durable. Elle regroupe des représentants de la société civile et des experts dans le domaine de l’énergie. Les croates ont encore du mal à se sentir concerné par le changement climatique : le pays n’est sorti de la guerre qu’en 1995, et les associations sont peu nombreuses et souvent très jeunes.

L’association à été primé en 2007 pour son site mojaenergija.hr. C’est une mine d’information pour tout type de public avec une rubrique pour l’actualité nationale et internationale. Une librairie est aussi en ligne avec des documents téléchargeables pour les écoles ou les artisans.

L’association travaille aussi sur un programme européen pour permettre aux 500 campings croates d’utiliser le soleil plutôt que l’électricité pour chauffer l’eau sanitaire. La demande en énergie est très forte dans ce pays en pleine transition, et le tourisme est la principale activité sur la côte de dalmatie. Un programme informatique de simulation des coûts d’installation permet de calculer le retour sur investissement.

Conseil de la semaine : Le chauffe-eau solaire couvre entre 40 et 80% des besoins selon l’emplacement des capteurs et de la région, voire 100% en été. Il se rentabilise facilement et ne rejette pas dans l’atmosphère le moindre gramme de CO2. Pour des informations sur les aides financières, appelez l’Espace Info Energie.


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Dimanche 24 février 2008

Deux nouveaux articles sur Venise et Ljubljana

Venise, une cité disparaît sous les eaux

Cette semaine, je voyage dans deux villes mythiques. J'ai profité de ma dernière journée à Rome pour passer quelques heures au Vatican. Avec 900 habitants, c'est l'un des pays les moins peuplés au monde, c'est aussi le deuxième pays que je visite durant mon voyage. Le lendemain matin, je prends un train qui m'emmène à Venise.


Je suis plongé dans mon travail pendant les quatre heures du trajet et en sortant de la gare, j'ai l'impression de changer de monde. Avec plus de 250 000 habitants, Venise est l'une des plus grandes villes au monde sans voiture. J'ai l'impression de pénétrer un labyrinthe avec son réseau de canaux sombres, les grands murs pleins de mauves et de jaunes des maisons et le blanc des palais vénitiens qui se succèdent.
Venise est constitué d'un ensemble d'îles situées au sein d'une lagune, entre l'embouchure du Pô et au fond de la mer Adriatique. Depuis le Ve siècle, la ville se développe économiquement et politiquement, notamment grâce à sa position entre terre et mer. Lors des grandes marées, appelé aqua alta, une partie de la ville se trouve sous les eaux.
Cette situation va en s'empirant. Sara et Francesco, deux des six étudiants qui m'hébergent dans leur appartement, m'expliquent qu'ils craignent plus l'affaissement des fondations en argile et en sable que les aqua alta.
Le creusement des canaux dans la lagune pour le passage des cargos et des bateaux pour les touristes accentue les échanges d'eau salée avec la mer et augmente le niveau des marées. Au XXe siècle, des puits ont été forés pour pomper la nappe phréatique et le sol est en train de s'affaisser. L'expansion du volume de la mer due au réchauffement du climat joue un rôle moins important, mais sans cesse croissant. Venise est condamnée à disparaître.

Conseil de la semaine : remercier la pluie. L'eau de pluie est un bienfait que l'on peut récupérer à partir des gouttières dans des citernes. Cette eau servira à l'arrosage des plantes, du jardin, ou aux lavages divers.

Lien à voir : collectif NO MOSE

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Ljubljana, petit mais costaud



Je me sens tout de suite bien à Ljubljana. J’approche de l’Europe centrale et je touche du doigt les balkans. J’ai un peu plus l’impression de voyager, avec une nouvelle langue et de nouvelles lettres dans l’alphabet qui me font perdre peu à peu mes repères.


Je rencontre Lučka Kajfež Bogataj dans son bureau de la faculté de biotechnique. Elle est vice-présidente du groupe de travail en charge de l’étude des impacts, de la vulnérabilité et de l'adaptation au changement climatique au sein du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), un organisme des Nations Unies. Elle a reçu avec les autres membres du GIEC le prix Nobel de la paix en 2007.
L’impact du changement climatique est fort en Slovénie. Depuis une quinzaine d’année, il y a deux fois moins de neige en hiver, avec comme résultat moins de tourisme dans la partie alpine. Les étés sont plus secs et plus chaud, ce qui réduit les rendements agricoles alors que les paysans représentent la moitié de la population active. Les pluies automnales sont plus importantes et cause beaucoup de dégâts, 6 personnes sont décédées en septembre 2005 alors que le pays connaissait des inondations d’une ampleur inconnue jusqu’alors.
Mme Bogataj est très pessimiste pour notre avenir. Elle présente le résultat de ses recherches aux hommes politiques du monde entier, mais très peu d’actions sont menées pour répondre aux enjeux du changement climatique.
Notre modèle de société de consommation s’étend au monde entier. Il faudrait selon elle changer de système de valeurs pour trouver une solution.

Conseil de la semaine : être citoyen Les représentants politiques doivent écouter les revendications environnementales de chacun : aménagement urbain, projet de loi, politique de développement durable… Il ne faut pas hésiter à faire entendre sa voix, avec civilité et une pointe d’humour.

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Venise : une ville disparaît sous les eaux.

Voici le 3° article pour le Journal de Saône-et-Loire.
grand canal venise JSL venise

Dimanche 17 février 2008

Article du JSL sur les Roms à Rome.

J’arrive à Rome par un bus de nuit depuis Turin le samedi 9 février. Après avoir pris un cappuccino pour le petit-déjeuner, je cherche un hôtel pour backpacker. Partout dans le monde, ces hôtels bon marché accueillent les voyageurs comme moi avec leur sac à dos et leur offrent pleins de services : internet, casier pour ranger ces objets de valeurs, laverie… C’est un moyen de rencontrer des jeunes du monde entier, enfin, surtout des pays riches du Nord…

JSLrome

Je passe quelques jours à découvrir la ville éternelle avant de rencontrer des professeurs italiens en architecture. Je me retrouve embarqué mercredi soir dans un convoi de 9 caravanes qui vont parcourir durant 3 jours les franges de l’agglomération romaine à la rencontre des communautés gitanes.
Les premiers gitans seraient arrivés au XV° siècle, mais n’étant pas catholique ils ont été persécutés. Sans cesse expulsé, la communauté que j’ai rencontrée jeudi matin a quitté la Roumanie au début du siècle. Ils ont travaillé dans une zone industrielle de Belgrade avant d’être de nouveau obligé de se déplacer après la deuxième guerre mondiale et ils arrivent en Italie, où certains membres de leur famille étaient déjà installé.
L’an dernier, les professeurs et leurs étudiants ont relevé une soixantaine de camps à moins d’une heure du centre de la capitale. Vivant en communauté, avec un modèle économique d’artisanat basé sur la récupération, avec parfois 6 à 10 enfants par famille, leur mode de vie atypique ne rentre pas dans les schémas urbains des autorités.
La ville de demain devra prendre de plus en plus en compte les modes de vie des personnes déplacées à cause des catastrophes climatiques : un enjeu de taille pour les urbanistes du monde entier.

Conseil de la semaine : favoriser l’emploi. Les souvenirs à rapporter de vacances sont de préférence ceux qui participent à l’équilibre économique des communautés locales concernées.
Roms

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