Je suis arrivé jeudi à Athènes en provenance de l’Albanie, après un trajet de 10 h de bus et un pneu rechape qui éclata quelques kilomètres après la frontière. Il pleut maintenant de cordes sur la ville, ce qui gâchent la vue sur l’acropole et interpellent les athéniens après des chutes de neiges records le mois dernier. Je profite donc de l’abri des petits restaurants pour me familiariser avec l’alphabet grecs.

J’y rencontre Panayota MANIOU, attaché à la mairie d’Athènes du groupe Synaspismos Risospastikis Aristeras. Ce parti radical de gauche et écologique représentait 5% aux dernières élections nationales, mais les récents sondages le créditent de 20 % !

Melle MANIOU m’explique que l’état grec prévoit la construction de cinq centrales électriques fonctionnant au charbon pour faire fasse à la demande croissante d’énergie. Des collectifs se sont créés pour dénoncer cette politique, alors que les objectifs des accords de Kyoto pour limiter les émissions de gaz à effet des serres ne seront pas atteints.

Au même moment, un projet éolien est repoussé sur une île, censé devenir le centre de production pour l’ensemble des îles des cyclades. Le pays dispose pourtant d’un énorme potentiel en énergies renouvelables avec le soleil, le vent et la mer.

Selon elle, il y a un manque de coordination politique entre les différents niveaux de décisions, du local au national. Les réponses sont disproportionnées et inadaptées. L’écologie est aussi un nouveau sujet politique, qui est encore trop souvent analysé comme une variable de l’économie, et non comme un élément clés à part entière. __ Conseil de la semaine__ : Retenir la chaleur Empêcher la chaleur de s’échapper est une façon économique de se chauffer : l’isolation d’un logement réalisée avec soin peut réduire la consommation de chauffage par 3 ou 4. Certains travaux bénéficient de déduction d’impôts, renseignez-vous auprès de l’Espace Info>Energie de Saône et Loire.

Mon article sur Athènes pour le Journal de Saone et Loire est lisible ici.