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Maroc d’hier et d’aujourd’hui

Entre l’Inde et l’Europe

dimanche 12 décembre 2004, par Benka

De prime abord, ce n’est pas facile de décrire le Maroc apres 2 semaines seulement sur place. La sensation de contact avec le pays se modifie au fur et a mesure que je m’éloigne du détroit de Gibraltar.

j’ai l’impression tout d’abord que tous le maroc, voir l’afrique, arrive vers ce point et reve comme un enfant devant les lumières de noel, au risque de ce faire mal aux yeux.

notre puissance économique et culturelle est ellement forte qu’elle semble aveuglante. d’un autre cote, je vois énormément de traction animale ici, et meme des cultures fait avec une ariare, sans soc de charrue. quelle difference entre le Nord et le Sud.

le berbere est composé de 3 familles de langues, prononcé différement entre le rif (chaouen), la région de l’atlas (fes) et le sud (agadir).

le conditionnement economico - culturel s’estompe en allant vers le sud. le berbere est une culture encore vivante, meme si elle ne subsite quasiment plus que dans la langue. à part quelques signes, plus personnes ne peut lire ou ecrire, comment peu alors vivre une culture ? la musique et le chant sont different selon la région, et en dsicutant un peu, on parle encore de tribus pour demander à qlq’1 d’où il vient.

les modes vestimentaires, les attitudes sont différentes d’un cote et de l’autre de l’Atlas. le reve de passer la mer est toujors présent, mais ausitot accompagne de passage du coran expliqué comme la nécessité de riche et de pauvre : "si tout le monde est riche, plus personne ne travaille pour les autres". "la charité est faite pour que la différence entre riche et pauvre diminue et permettent a chacun de viver ensemble".

moi ca m’a fait froid dans le dos, dit par qlq’1 de + jeunes que moi et qui bosse dans la restauration depuis + de temps que je n’ai mon boulot.

j’ai bien cette impression d’un masque de richesse servant à la fois a développer notre société de sur-consommation, et basé sur une exploitation de la nature et de l’etre humain. les recits de compatriote sans papiers ou expulsé d’Europe sont aussi nombreux que les récits de vies imaginaires en Europe.

bien sur, le maroc et l’UE prépare pour 2010-2012 un accord de libre échange pour les marchandises et la tune, mais les conditions de vie dans les camps de rétention des immigrés clandestins (situé parfois en pleins dans nos centres villes.) ne seront pas améliorés, et la france sera toujours mise en cause pour le non respect des droits de l’homme.

tant que les bidonvilles grandirons dans le Sud, nous aurons beau hériger les plus hautes barrières immaginables et les défendre par tous les moyens juridico-economico-militaire que l’argent nous permet, il y aura toujours en face plus d’homme, de femmes, et d’enfants qui prefereront jouer leur vie à franchir les limites plutot que de rester dans leur enfer du Sud.