Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

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jeudi 9 avril 2009

Earth Hour 2009 à Budapest, Hongrie



Vous pouvez lire mon article sur l'Earth Hour 2009 sur cette page.

La réalisation de cette vidéo a été plus rapide que celle sur le danube, mais elle dura deux fois moins longtemps, mes rushs étaient plus court et je n'ai pas rajouté d'image ou de vidéo en incrustation.
La qualité final est encore horrible quand même.
J'ai pu ajouter une bande son, mais je n'ai pas trouvé de filtre pour limiter le bruit environnant.
Je me rends compte combien la qualité est dur à obtenir, il faut y penser tout le longs : réfléchir à son sujet, utiliser un trépied et un micro, gérer l'export de la caméra vers l'ordi, bien connaitre son logiciel, exporter un fichier final de qualité sur Internet... J'ai encore un tas de truc à apprendre.

Dimanche 5 avril 2009

350 : le nombre magique

Article non publié dans le Journal de Saône-et-Loire

350 judith budapestJe suis en Hongrie pour le projet avenirclimat.info, je rencontre Judit Varga sur Margit Sziget, une île entourée par le Danube et en plein centre de Budapest. Le soleil et les arbres centenaires font un peu oublier le bruit de la ville et sa circulation automobile.

Notre discussion tourne autour du nombre 350. C’est le seuil de concentration du gaz de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui permettrait de limiter le changement climatique à une hausse de +2°C à la fin du siècle. La concentration actuelle de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est environ de 390 ppm (parties par millions), contre 275ppm avant la révolution industrielle et 550ppm à la fin du siècle si nous ne faisons rien. La concentration de dioxyde de carbone, le fameux CO2, a un impact direct sur la température de notre atmosphère. Plus la concentration de CO2 est importante, plus la température est élevée.

Le débat est technique mais cruciale, car c’est sur un nombre de ce genre que va se jouer la négociation des Nations-Unies sur le climat en décembre à Copenhague, au Danemark. Les Etats doivent s’entendre sur la concentration de CO2 dans l’atmosphère qu’ils veulent atteindre et définir ensuite une politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Judit travaille pour l’association 350. Depuis juillet elle mène une campagne en Europe de l’Est pour porter le message de 350ppm. Son travail n’est pas facile, car il y a peu de militants dans ces pays anciennement communiste, les initiatives sont difficiles à démarrer. L’association qui a été créée aux Etats-Unis doit complètement repenser son message et ses modes d’actions pour s’adapter à la culture et faire comprendre les enjeux de la lutte contre le changement climatique à un public nouveau. ben@avenirclimat.info

Conseil de la semaine
C’est la semaine du développement durable en France jusqu’au 7 avril. Certaines animations me semblent être tout simplement du lavage de cerveau, mais vous pouvez tout de même participer à quantité d’animations illustrant les réductions de gaz à effet de serre en Saône-et-Loire. Renseignement en mairie ou sur semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

mercredi 1 avril 2009

Photo du jour : Food not bombs

fnb cuisine J'ai passé mon dimanche avec des activistes de Food not bombs, un collectif de bouffe de rue : végan et autogéré. Le principe est simple : distribuer des repas végétaliens dans la rue à partir de produits récupérés (dixit FNB Paris).

La base de ce mouvement est proche du milieu anarchiste. A Budapest, ça a lieu 2 fois par mois, et les personnes qui l'organise font partie d'un collectif de 7 groupes, une trentaine de personnes en tout. La base d'un groupe est d'habiter en commun et de préparer ensemble ces repas. 2 groupes gèrent également ces dépenses en communs.

Le collectif de Budapest a démarré la distribution des repas en septembre. Un tract est diffusé dans les lieux d'accueil des SDF pour ce faire connaitre, les légumes sont récoltés à la fin du grand marché qui se tient dans le quartier : les activistes demandent gratuitement les stocks invendus qui seraient jetés à la poubelle. Les deux grandes gamelles de soupes sont cuisinés dans le Kollegium, une résidence universitaire. La grande cuisines destinées aux étudiants est bien utile, et il se trouve qu'un membre du groupe est cuisinier, dans un resto français en plus !

fnb distribution Une vingtaine de SDF se sont présenté Dimanche : des hommes principalement, peu de jeunes. Certains arrivent les mains dans les poches, d'autres avec un ou plusieurs sacs plastique de supermarché avec quelques affaires dedans. Je n'aurais pas remarqué que certains sont SDF, leurs vêtements ne sont pas sales, déchiré ou trop grand comme pour d'autres. Je pense que c'est la première fois que je suis si proches d'eux.

fnb placeIls viennent prendre leur assiette en plastique pleines de soupes, une grosse tranche de pain, et se mettent un peu à l'écart pour manger, tant que la pluies n'est pas trop fortes. Nous sommes au centre d'un immense rond-point, Boraros Ter, un nœud routier sur la rive gauche du Danube, à Pest. Le centre de ce carrefour est creux, il sert de passage pour les piétons qui vont d'un carrefour à l'autre, ou rejoignent leur bus. Les regards des passants sont plutôt curieux, certains sont bienveillants.

fnb sdfLa distribution des repas est anonymes, peu de contact ont lieu entre les cuisiniers et les bénéficiaires. Les plus jeunes discutent un peu, demandent une adresse pour un dentiste. 2 repas par mois, c'est presque insignifiant. Le collectif voudrait être plus présent, d'autant qu'aucune autres organisations ne sert de repas pour les SDF dans le quartier. Les personnes sans abris sont nombreuses dans les rues de la ville. Un service médicale et psychologique est en réflexion, un free shop devrait bientôt ouvrir. Toujours basé sur la récupération et le redistribution, ouvert à tous, le free shop devrait proposer des habits, mais aussi des livres, des jeux et des jouets.

Les projets ne manquent pas, et Jeudi 2 avril c'est l'ouverture d'un Info Shop, un point central pour les infos alternatives.

Retrouvez toutes les photos sur mon album Food not bombs

Dimanche 29 mars 2009

Earth Hour, mon impression entre Budapest et Bombay.

J'ai participé à l'Earth Hour planifié par le WWF. Le principe de l'action est d'éteindre pendant une heure les lumières "visibles depuis l'extérieur", dixit Damien Demailly du WWF France.

Earth Hour Budapest 1 Earth Hour Budapest 2
Place des Héros (Hősök tere) Budapest, le 28 mars 2009.

UPDATE : j'ai mis en ligne ma vidéo sur cette page.

Je suis à Budapest, en route pour l'Asie, et je prépare un film sur la production d'électricité en Inde à partir du charbon, 2 articles seront publiés sur le blog lundi et mardi. Près de la moitié de la population n'a pas accès à l'électricité là-bas, alors que nous éclairons à outrance, notamment les bâtiments publique et les "zoli" endroits pour les touristes. J'en sais quelque chose, je suis presque un touriste pro, 250 jours au compteur depuis février 2008.

Forcément, la polémique est arrivé : est-ce utile, faut-il participer... J'ai décidé d'écrire mon article ce matin suite à un échange sur twitter avec SoAnn d'Ecolo-Info :

  • SoAnn@MikeBlueEyes un petit lien pour un article qui exprime bien ce que je pense, dans le fond, de l'opération... http://tinyurl.com/dxkrd5
  • benkamorvan@SoAnn mouais, encore un article ou on sort un professeur américain. meme s'il est californien, ça me fait marrer
  • SoAnn@benkamorvan oui mais ce qu'il raconte et intéressant et lorsque tu regardes ses travaux, il n'a pas tout à fait tort je pense...

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Dimanche 29 juin 2008

A Budapest il faut éviter de nouvelles catastrophes

J'arrive à Budapest dans l'après-midi et, une fois posé mon sac chez des amis, je pars en direction du Danube. Le fleuve est moins large qu'à Belgrade, mais il est dominé par l'imposant château des rois de Hongrie, en plein centre ville, et lui donne un air majestueux.

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Nous sommes le 21 juin, des concerts ont lieu le long des rives. A la nuit tombée, les lumières de la ville et de la fête se reflètent dans l'eau et le Danube transforme encore une fois le visage de la ville. Les rives ont été moins paisibles en 2006. A l'occasion d'une fête nationale, les hongrois se sont massés sur des kilomètres le long des rives le 20 août. Un orage est annoncé, mais il est trop tard pour annuler. La tempête arrive avec plus de violence que prévues, et la panique aidant, des personnes sont tuées. Pour Alexa BOTAR des Amis de la Terre en Hongrie, ce type d'évènements extrêmes peut devenir plus fréquent avec le changement du climat. Les températures et les précipitations sont en train de se modifier en Hongrie avec des chutes de pluies violentes et des étés plus secs. Une étude à également montré que la Hongrie a connue une élévation de la température moyenne annuelle plus élevé que le reste des pays européen au siècle dernier.

Pour lutter contre le changement climatique, les Amis de la Terre en Hongrie sont sur tous les fronts. Ils ont mené une campagne de pétition en demandant aux citoyens de s'exprimer sur les 5 points principaux que devraient contenir une loi « climat ». Les 11 000 signataires ont demandé entre autre à ce que d'avantages de crédits soient accordés aux énergies renouvelable et à l'isolation des bâtiments. Lorsque les députés se sont réunis au parlement pour discuter de la loi, les Amis de la Terre ont assemblés 1 500 dessins d'enfants venus de tout le pays et représentants leur vison du climat du futur : une carte de la Hongrie de 25 m par 15 mètres a ainsi été constituée au pied du parlement.

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