inside COP15 copenhagueArticle non publié

Je suis arrivé depuis plus d’une semaine à Copenhague et je vois la tension monter peu à peu. La ville se couvre d’affiches plus ou moins officielles, les publicités vantent des produits tous plus écologique les uns que les autres, les journaux sortent des dossiers de plus en plus important. J’ai été chercher mon accréditation, ce fameux sésame qui me permettra de suivre la COP15, les négociations de l’ONU sur le climat depuis le Bella Center, un centre de conférence sur une ile au sud de la ville.

J’ai passé la semaine avec un réseau informel de militant basé à Copenhague, le Climate Collective. Ce groupe sans hiérarchie organise depuis un an la logistique pour accueillir plus de 5 000 militants durant les deux semaines de la COP15. Il y a fort à faire pour ces jeunes issus pour la plupart du milieu étudiant et qui semblent parler toutes les langues d’Europe. Un centre d’hébergement pour 1500 personnes doit ouvrir demain : le sauna fonctionne mais il n’y a pas d’eau potable. Un autre groupe de travail à édité plus de 15000 guides pratiques qui ont été traduit en 4 langues en moins de 24h.

Ce dimanche, le climate collective est rejoint par plusieurs centaines d’universitaires, de syndicalistes, de militants associatifs, d’artistes du monde entier qui se réunissent pour définir les alternatives qui seront mises en avant lors d’une dizaine de manifestations : dette écologique, réfugiés climatiques, lobby de l’industrie, souveraineté alimentaire, alternative au capitalisme…

Durant les deux semaines à venir, je suivrai la COP15 de l’intérieur et de l’extérieur. Deux semaines durant lesquels plus de 100 000 personnes vont négocier, parler, proposer, manifester pour trouver une solution à la crise climatique. L’ambiance est similaire à la météo : temps nuageux, averses avec des éclaircies. Alors que les négociations semblent bloquées, Obama vient d’annoncer sa venue pour le dernier jour du sommet : une bonne surprise ?

Vous pourrez suivre l’actualité sur http://avenirclimat, quelque fois en direct !

---
Version revue par Chloé

Le monde entier à rendez-vous à Copenhague

J'ai pose les pieds sur la planète Copenhague il y a plus d'une semaine et la tension est montée doucement mais sensiblement.

La ville a endossée son costume de militante et s'habille chaque jour de nouvelles affiches plus ou moins officielles. Au mur, sur les écrans danois, partout autour de moi, des publicités vantent les mérites de produits aux abords tous plus éco-protecteurs les uns que les autres. Chaque nuit dans le silence des rêves humanistes et d'équilibre, les rotatives s'activent a plein régime pour faire couler l'encre de l'espoir. Ces dossiers écris, relus et corrigés, édités, publiés et diffusés au monde, chacun d'entre nous pourra le lire aujourd'hui.

Ce matin, j’ai été chercher mon accréditation. Le sésame d'accès a l'ile Sud de la ville me permettra de suivre de près les ébats de la COP15. Depuis le Bella Center, centre des négociations de l’ONU sur le climat, je vous enverrais mes meilleures pensées.

Tous, etudiants d'ici ou d'ailleurs, s'activent et semblent parler toutes les langues d’Europe. Le Climat Collective -Collectif Climat s'organise depuis un an, sans hiérarchie, et accueille a Copenhague plus de 5 000 militants sur deux semaines. Dans les starting blocks, le collectif fait ouvrir un centre d’hébergement pour 1500 personnes demain. Le sauna fonctionne mais l’eau ne sera pas potable. Un autre groupe de travail à édité plus de 15000 guides pratiques qui ont été traduit en 4 langues en moins de 24h.

Ce dimanche, plusieurs centaines d’universitaires, de syndicalistes, de militants associatifs, d’artistes du monde entier rejoignent le Climat Collective. Les foules de conscient se réunissent pour tenter de définir les alternatives mises en avant lors des manifestations prévues. Au nombre de 10, elles aborderont les sujets clefs tels que la dette écologique, les réfugiés climatiques, le rôle des lobbies industriels, la souveraineté alimentaire, les alternatives au capitalisme.

Durant les deux semaines à venir, j'en témoigne, j'y participe.