Article non publié dans le Journal de Saône-et-Loire

bucarest maisonJe fais une pause à Bucarest cette semaine, le temps de publier mes articles sur Internet et de préparer la suite de mon voyage. Je suis accueilli par la communauté des français expatriés ici et ils me donnent quelques repères pour comprendre la Roumanie.

L’urbanisme de la ville est étonnant, la folie des grandeurs de Ceausescu a laissé des traces. Il n’a pas hésité à raser une colline et quelques quartiers pour réaliser le palais du peuple. Le deuxième plus grand bâtiment au monde n’était pas terminé à sa mort. Le boulevard de l’unité qui lui fait fasse a été copié sur les champs Élysées, en ajoutant quelques mètres pour être le plus long. Mais l’avenue semble vide et les fontaines de la place en son centre sont à sec.

Dans les quartiers alentours, quelques vielles maisons rescapé égaillent les rues, avec leurs façades sculptées et en couleur. Certaines sont en ruines, d’autres ont été rénovés et servent de magasins, restaurants ou bureaux pour la partie de la population qui voit ses revenus augmenter depuis quelques années.

Signe des temps, les voitures envahissent la ville jusqu’alors développé pour les transports en commun. Les roumains s’endettent pour rejoindre notre modèle de société de consommation. Les principaux biens sont achetés en euros alors que les salaires sont versés en Lei. Avec la crise et la dévaluation de leur monnaie, les roumains ont vue le cout de la vie augmenté brutalement. Résultats : les voitures restent stockées au pied des immeubles sans parking et les transports en communs connaissent un boum.