La couche d'ozone nous protège moins des rayons solaires ultraviolets et pose un sérieux problème de santé publique, notamment lié au développement des cancers de la peau. En effet, l'utilisation par l’Homme de gaz à base de chlore et de brome à entraîné ces deux dernières décennies le développement de trous dans la couche d’ozone. On trouve ces gaz dans les bombes à aérosols, mais le protocole de Kyoto oblige maintenant les industriels à les remplacer par d'autres gaz.

La terre est entourée d'une mince couche gazeuse : l'atmosphère. L'atmosphère joue le rôle de bouclier protecteur pour toutes les espèces vivantes qui habitent à la surface du globe. En outre, elle les isole de l'espace glacé et menaçant de la périphérie atmosphérique et les protège des rayons ultraviolets. L'atmosphère peut être divisée en quatre régions principales de la surface du sol à 120 kms d’altitude : la troposphère, la stratosphère, la mésosphère et la thermosphère.

On associe bien souvent les conséquences des gaz à effet de serre (GES) sur le réchauffement climatique au problème de la disparition de l’ozone atmosphérique.

Ces deux phénomènes n'ont pas lieu dans les mêmes étages de l'atmosphère : troposphère pour les GES et stratosphère pour le trou dans la couche d'ozone. A priori il n'y a pas de lien.

Mais La hausse des températures en basse atmosphère liée à l’augmentation des gaz à effet de serre favorise les facteurs de destruction de la couche d'ozone dans la haute atmosphère.

Par ailleurs, les gaz de remplacement utilisés dans les aérosols sont des gaz à effet de serre.

L'ozone créé en ville par la pollution automobile est lui aussi un gaz à effet de serre, mais il est différent de celui dont manque la stratosphère car il s’accumule dans les basses couches atmosphériques. Il est donc davantage lié au problème du réchauffement climatique à ce niveau proche de la surface terrestre.