Ici, je dois fermer ma porte de chambre, sinon les rats risquent de venir me rendre visite, tirer le verrou, on ne sait jamais. Je me coupe en même temps du monde extérieur. Je prends mon traitement anti-palu chaque soir depuis 2 mois, j’imagine comme cela doit être contraignant pour celles qui prennent la pilule. La dernière douche de la soirée dépoussière les pieds qui ne connaissent plus que les sandales, enlève la sueur et les produits anti-moustique. Je vérifie que j’ai un peu d’eau pour la nuit : l’eau du robinet n’a pas l’air très chlorée et a un gout métallique, du coup j’ai un sachet en plastique de 50cl d’eau traitée ou de source si on en croit l’étiquette.

Je branche le ventilateur qui m’évitera de nager dans ma sueur en dormant et le règle au plus bas pour limiter le bruit. Je pose sur le lit mon téléphone qui me sert de montre, une lampe frontale et un livre. J’éteinds le néon et me couche. Encore une dernière étape indispensable : bien border la moustiquaire sous le matelas pour éviter de servir de casse-croute aux moustiques et bloquer toutes les petites bestioles qui auraient envie de venir me rendre visite.

En général je lis jusqu’à être mort de fatigue et je dors mes 8h tranquilles jusqu’au lendemain matin.