Je suis rentré de la première partie de mon voyage fin août. Durant 7 mois j'ai recueilli une cinquantaine de témoignages en Europe et au Moyen Orient.



Je me suis rendu compte que des personnes sont actives dans chaque pays pour lutter contre le changement climatique, en développant la sensibilisation des habitants ou en conseillant leur gouvernement. Bien souvent, une catastrophe naturelle très médiatisée est nécessaire pour que tout un pays prenne conscience de l'impact du changement climatique et décide d'agir. Malheureusement, les programmes d'actions n'ont pas encore l'ampleur nécessaire. Il est nécessaire d'agir tous ensemble ! Je pars aujourd'hui pour 4 semaines en Pologne. Ma première étape est Poznan. Je vais participer à la réunion de négociation des Nations Unies pour le protocole de Kyoto. Au sein de la délégation d'une association, je vais filmer certains de leur membre venant d'Afghanistan, de l'Inde, du Népal, du Cambodge mais aussi du Maroc. Mon but est d'observer leur découverte de ce moment particulier où 6 000 personnes du monde entier, et autant de journaliste, viennent préparer le futur de notre climat. J'ai prévu ensuite de pénétrer au cœur de la forêt de Bielowieca, la plus ancienne forêt encore naturel d'Europe. C'est un parc unique au monde avec les derniers bisons en liberté. Je devrais avoir la chance de pénétrer au cœur de la zone protégé ou seuls les scientifiques ont l'autorisation de circuler. C'est pour moi un pas vers l'inconnu : comment vit une forêt que l'homme n'a jamais exploitée ?

Je suis de retour en France en janvier, le temps d'obtenir mes visas pour partir vers l'Asie, la deuxième partie de mon voyage. Au programme : 17 nouveaux pays, près d'un an pour recueillir de nouveau témoignages et plus de 35 000 km. Toujours en me déplaçant sans avion pour limiter mes émissions de gaz à effet de serre et pour profiter au maximum des différentes cultures que je rencontrerai.