Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

Travaux

Les travaux des écoles autour du changement climatique et de l'environnement.

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Interview avec Jeanne, collège d'Etang sur Arroux

Jeanne est une élève du collège d'Etang sur arroux. Elle m'a envoyé un email pour préparer une interview qui a eu lieu samedi soir. Je vous copie ma réponse. L'article sortira dans le journal du collège dans quelques jours.

jeanne etang autun

Qui es tu ?

Je m'appelle Benoît KUBIAK, j'ai fêté mes 30 ans en juin à Budapest en Hongrie.

Lorsque je ne voyage pas, j'habite chez mes parents à Auxy, un village à côté d'Autun.

J'ai étudié la géographie pendant 5 ans après le bac, et j'ai travaillé 6 ans à la communauté de communes d'Autun pour gérer des projets écologiques.

Le Danube à Budapest.

Quel est ton projet et en quoi consiste-t-il ?

Mon projet est à la fois un voyage et un reportage.

J'ai commencé à voyager un peu lorsque je travaillais, mais mes vacances étaient courtes et je ne pouvais pas faire tout ce que je voulais. J'ai donc décidé d'arrêter de travailler pour voyager plus longtemps et plus tranquillement.

Pendant plus d'un an, alors que je travaillais encore, j'ai préparé le projet durant mes vacances et mes week-ends. J'ai décidé de faire des reportages sur le changement climatique en Europe et en Asie en rencontrant directement les personnes sur places.

Comment as tu pu le réaliser ?

J'étais déjà motivé pour aller loin et longtemps. Il me fallait ensuite un budget pour voyager et des contacts pour faire les reportages.

J'avais ensuite besoin d'un budget pour acheter du matériel (sac à dos, appareil photo...), pour payer mon assurance, mes visas et aussi les transports, l'hébergement et mes repas.

Mon projet de reportages à un volet pédagogique. J'ai pu contacter des établissements scolaires pour travailler avec eux et me faire financer par le ministère de la Jeunesse et des Sport et la Région Bourgogne. J'écris aussi des articles dans le Journal de Saône-et-Loire tous les dimanches et des personnes ont fait un don à l'association que j'ai créée avec des amis. Il y a aussi ma famille qui m'aide pour préparer le voyage, gérer le site web, compléter mes idées.

Je suis parti en février 2008. J'ai voyage jusqu'en aout, puis au mois de décembre pour faire 21 000 km que j'ai parcourus en transport en commun, sans avion pour polluer moins. J'ai rencontré des associations, des scientifiques, des habitants. Ce sont des personnes que je connaissais déjà ou que j'ai connues grâce à des réseaux comme le Réseau Action Climat qui travaille dans toute l'Europe.

Juste avant le départ en février 2008.

Depuis combien de temps t’intéresses-tu au réchauffement climatique ?

Je m'intéresse à l'écologie depuis plusieurs années.

En travaillant pendant 6 ans dans l'Autunois, je me suis rendu compte que très peu de choses étaient faites pour lutter contre le changement climatique. Cette lutte regroupe toute une série de thématique : nous produisons et consommons trop, nous gaspillons l'énergie et nous ne développons pas assez les énergies renouvelables, la biodiversité diminue, l'information et la participation des habitants n'est pas suffisante....

J'ai eu envie d'approfondir mes connaissances sur le climat et de sensibiliser les personnes via mon voyage pour qu'elles agissent.

Quel est ton chemin durant ce voyage ?

J'ai fait des cartes

Grosso modo, en 2008 j'ai longé la mer méditerranée de l'Italie jusqu'au Liban. J'ai traversé le Moyen Orient pour aller jusqu'en mer Rouge, puis je suis retourné jusqu'à Istanbul en par Israël et l'île de Chypres. Je suis ensuite remonté le long du Danube jusqu'en Pologne avant de rentrer en France en faisant quelques détours en Europe.

Mon prochain voyage sera en Asie en 2009. Je vais suivre le Danube jusqu'en mer Noire, puis traverser la Turquie, l'Iran et le Pakistan pour arriver en Inde. Je veux tourner un vrai film documentaire en Inde, au Népal et au Bengladesh. Je dois ensuite prendre un bateau pour Singapour et continuer en Asie du Sud-est, le long du Mékong et de la mer de chine. Je vais rentrer par le transsibérien entre Pékin et Moscou.

Le mer rouge à Aqaba en Jordanie. Le point le plus à l'Est et au Sud de mon voyage en 2008.

Est-ce-que tu le parcours seul ?

Non, une partie du voyage en 2008 à eu lieu avec Purvi MAKWANA, une indienne de 25 ans. Je l'ai rencontré en 2004 lors de mon premier voyage en Inde, elle participait au Forum Social Mondial qui rassemble des associations du monde entier.

Cet été, Purvi a voyagé avec moi depuis la Pologne. Elle a monté les interviews en anglais et m'a accompagné en France dans des écoles ou des conférences. Je dois la retrouver en Inde en avril, nous voulons tourner un documentaire pour la télévision en Inde, au Népal et au Bengladesh.

Les vidéos en anglais sont ici

Poissons : régime sans sel

  • Article rédigé par AHMEDAN Maïlys et LAURENT Justine, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


La fonte des glaces du Pôle Nord provoquée par le réchauffement climatique observé depuis quelques années, entraîne une hausse des niveaux d’eau des océans et une désalinisation monstre qui contribue à modifier les courants marins et au final le climat.

Il existe deux types de glaciers aux pôles le premier est l’inlandsis, dont la glace est constituée d’eau douce (formé grâce à la neige). Il s’agit d’un grand glacier situé sur une terre émergé, plus connu sous le nom de calotte polaire ou glaciaire. Le deuxième est la banquise, correspondant à la mer gelée. C’est une eau salée qui en gelant l’hiver se débarrasse de son sel. La banquise est donc constituée d’eau très peu salée.

La fonte de ces glaciers entrainerait une désalinisation, ce qui provoquerait de graves changements dans la circulation d’un grand courant marin appelé Golf Stream.

Le moteur de la circulation thermohaline est la différence de densité due à la salinité et à la température des eaux. Les eaux arctiques sont plus denses car elles sont plus froides et plus salées. Les eaux atlantiques sont moins denses car elles sont plus chaudes et moins salées. D’où la mise en mouvement de ces gigantesques masses d’eau chaudes de l’équateur vers le pôle où elles se refroidissent. Les masses d’eau refroidies de l’arctique plongent sous les eaux plus chaudes en direction de l'Antarctique, créant une aspiration des eaux atlantiques vers le nord.

La plongée permanente du courant de dérive nord-Atlantique contribue à annuellement enfouir un milliard de tonnes environ de CO2 atmosphérique dissous dans les eaux de surface de l’Atlantique nord. Ce CO2 pouvant être piégé dans les couches profondes pour des siècles. Si les courants marins ralentissent, les couches supérieures de la mer s’acidifieront plus rapidement car le CO2 en excès se combine avec l’eau, H2O, pour former de l’acide carbonique H2CO3. Ces mêmes couches d’eau de surface relargueraient par ailleurs une partie de ce CO2, augmentant ainsi les taux atmosphériques de gaz à effet de serre, la température de l’hémisphère nord, ainsi que la fonte des glaciers, et par la suite les apports des eaux douces dans l'Atlantique, ce qui ralentirait encore les courants en produisant un cercle vicieux auto-entretenu.


SOS : Inuits en détresse


Depuis peu de temps, en Sibérie, les Inuits subissent au quotidien des modifications de leur mode de vie à cause du réchauffement climatique entraînant la fonte des glaces. Ils doivent en effet faire face à un grave problème d’accès à la nourriture et de façon plus globale à une disparition de leur culture.

Un peu plus de 150000 Inuits vivent répartis entre l’Alaska, le Canada, le Groenland, la Scandinavie et la Russie, des territoires qui touchent tous l’Arctique, une région qui se réchauffe à un rythme plus rapide que le reste de la planète, selon les experts de l’ONU. Et d’après le journal « Le Monde » les Inuits dénoncent les Etats-Unis responsables du réchauffement climatique.

En effet la fonte des glaces remet en cause profondément les habitudes alimentaires traditionnelles des Inuits, Les Inuits mangent principalement de la graisse et de la viande de phoques riches en vitamines qui leur permettent de survivre au froid. La viande est souvent crue. Certains se nourrissent également de caribou, la baleine et l'ours polaire.

Ils ne peuvent plus chasser les phoques du Groenland qui ont besoin de glace pour mettre bas et élever leurs enfants, donc si le réchauffement climatique ne s’arrête pas les phoques vont disparaître. Les plantes dont se nourrissent les rennes disparaissent peu à peu et sont remplacées par d’autres plantes des régions chaudes donc ils ne chassent plus le renne. L’ours polaire dont l’avenir est de plus en plus incertain est menacé de disparaître dans quelques années. Dans les rivières, beaucoup de poissons disparaissent.

Mais au delà des habitudes alimentaires ce sont aussi leurs traditions et leur culture qui sont remises en cause. Les enfants ne peuvent plus vivre comme leurs parents car ils n’ont pas le même environnement. Ainsi leur mode de vie et leurs coutumes sont en voie de disparition. A terme la survie des Inuits est menacée.


L'Italie et la Pologne : les vilains petits canards de l'Europe !

  • Article rédigé par TESTARD Nicolas, LELION Cassandra, PARROTTA Pauline et GEREZ Kevin, élèves au lycée Léon Blum (Le Creusot)


Lors du rassemblement des 27, à Bruxelles, le 15 Octobre dernier, l'Italie et la Pologne ont menacé de mettre leur veto au le plan européen sur le climat (Paquet Energie Climat). Car l'union européenne s'est fixée trois objectifs d'ici 2020: réduire de 20% ses émissions de gaz à effet de serre, arriver à un taux de 20% d'énergies renouvelables dans la consommation et arriver à 20% d'économies d'énergie. Ce qui mènerait à réduire de 21% la consommation énergétique des industries lourdes dans ces pays qui s'élève a 40% en 2005.

Ces 2 pays pensent donc que cela serait trop pénalisant pour leurs économies alors que nous sommes en temps de crise. En effet en Pologne la plupart des industries utilisent du charbon comme source d'énergie et rejettent donc énormément de CO2. Le gouvernement polonais voudrait récupérer les GES (Gaz à Effets de Serre) et les enfouir sous terre ce qui inquiète fortement les scientifiques qui pensent que cela pourrait polluer les eaux souterraines polonaises.



L'automobile se met au vert

  • Article rédigé par GRAFFARD Philippine, ABIAD Fanny, MAINIERI Lisa et BERRET Damien, élèves au Lycée Léon Blum (Le Creusot)


Les constructeurs automobiles conscients des effets néfastes de l’automobile sur l’environnement cherchent des carburants plus écologiques mais la tâche est plus complexe qu’il n’y parait.

Aujourd’hui en 2008, dans l’union européenne, les voitures sont responsables de 12% des émissions de dioxyde de carbone. Ces émissions ne cessent d’augmenter. En 1948, la première Coccinelle consommait 7,5 litres d’essence aux 100 km. En 2008, la nouvelle Coccinelle consomme… toujours 7,5 litres d’essence aux 100 km. Certains constructeurs mettent sur le marché des véhicules moins polluants et moins gourmands en essence que d’autres, mais pas tous.

Il faut agir !

Pour cela, les chercheurs et les constructeurs automobiles ont trouvé de nouveaux carburants et de nouvelles techniques. Ainsi certaines voitures roulent grâce à l’électricité, en rentrant du travail, l’automobiliste branche sa voiture pour pouvoir l’utiliser le lendemain, comme il branchait n’importe quel appareil électrique !

D’autres ont imaginé des carburants en partie naturels, les biocarburants. Parmi les plus connus se trouve l’huile de colza ou l’huile de tournesol… Par exemple, le Brésil « carbure à la canne à sucre ! » En effet, depuis quelques années, la forte production de canne à sucre dans ce pays a permis l’élaboration d’un nouveau carburant grâce à l’extraction de l’éthanol, qui, combiné à d’autres substances, fait office de « biocarburant ».

Enfin, certains véhicules utilisent l’énergie solaire pour fonctionner : par exemple, Fiat lance la voiture à énergie solaire, voiture qui sera dotée d’une autonomie de 200km.

Malheureusement, tous ces produits sont beaucoup trop chers et ne sont qu’une solution partielle au problème de l’émission de dioxyde de carbone, car l’autonomie de ces voitures est beaucoup plus courte que celle des voitures à essence. De plus, toutes ces innovations ne dépassent que très rarement le stade du prototype.

Par ailleurs la culture des biocarburants crée de graves désordres alimentaires, comme l’ont prouvé la hausse des prix et les famines récentes et pose des problèmes écologiques non résolus : pollution des sols et sur- consommation d’eau.

Il faudra donc patienter avant d’avoir chez soi, la voiture non polluante !!!


La lutte contre le réchauffement climatique : un combat perdu d'avance ?

  • Article rédigé par DUVAL Marine, GALLUS Clémentine, DERON Jean-Albert et DURAND Corentin, élèves au lycée Léon Blum (Le Creusot)


Le réchauffement climatique est désormais une certitude scientifique. L'avenir est entre les mains des politiques.

La totalité des scientifiques du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), organisme scientifique de référence, sont d’accord pour dire que le changement climatique est bien réel et irréversible. Mais ils soutiennent également que l’on peut tout de même freiner ce réchauffement en limitant son ampleur de 2°C et non pas de 6°C.

Ces scientifiques imaginent des modèles construits à partir d'estimations (en prenant en compte population, revenus, consommation d'énergie, émissions de CO2, efficacité énergétique et consommation d'énergie fossile) et des scénarios faits en fonction de l'évolution des richesses dans le monde et de l'impact des politiques de lutte contre le changement climatique. Mais personne ne peut connaître réellement l'évolution de ces chiffres pour 2100. Tout dépendra des choix politiques de développement économique. Par contre, nous pouvons agir collectivement contre la hausse des températures que nous subirons, pour en amoindrir ses conséquences.

A l'échelle mondiale, le moyen le plus important mis en place par les Nations Unies dans les années 1990 est le Protocole de Kyoto. Il vise à lutter contre le changement climatique par la diminution des émissions de gaz carbonique entrainant l’effet de serre et ainsi la régression du réchauffement climatique de 5.5 % d’ici 2008 à 2012. Mais pour l'instant, le protocole de Kyoto concerne les pays riches et considérés comme responsables des plus grosses émissions de gaz. Les pays en voie développement en sont exemptés. Ce protocole est donc relativement partiel étant donné que près de la moitié des émissions mondiales ne sont soumises à aucuns quotas de réduction.

En ce qui concerne la hausse des températures, les scientifiques présument qu’au-dessus de 2°C de réchauffement planétaire, près de la moitié des espèces vivantes pourraient disparaître. Autour de 2.7°C d’augmentation de la température, l’Amazonie se transformerait en savane. Au-delà de 3°C, tous les écosystèmes végétaux terrestres aujourd’hui absorbeurs de dioxyde de carbone deviendraient des sources nettes de carbone.

La lutte contre le changement climatique est donc nécessaire. Elle est aussi urgente et ne peut être efficace que si nous réduisons énormément nos émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, il faut des moyens d'actions collectives et des politiques qui vont dans ce sens.

Chaque action contre le réchauffement compte.

Conférence "Le changement climatique : du global au local"

Dans le cadre de son projet ECOSFFERE visant à une meilleure prise en compte des enjeux du Développement Durable, le collège Saint Exupéry de Montceau les Mines participe pour la première fois à la Fête de la Science, du 17 au 23 novembre 2008. Pour clôturer cette semaine et valoriser le travail réalisé par une classe de 3ème qui a travaillé, en partenariat avec Benoît KUBIAK, sur le changement climatique à travers 3 pays d'Europe, nous avons l'honneur de vous inviter à une conférence publique :

"Le changement climatique : du global au local"

avec Yves RICHARD, professeur des universités, Département de Géographie et Centre de recherches du climat - Université de Bourgogne / CNRS
le vendredi 21 novembre 2008 à 18 h. salle polyvalente du Trait d'Union, 7 rue de Mâcon, 71 300 Montceau les Mines

  • Partenaires : Association Avenir Climat / Mairie de Montceau / CLEMI / CG 71 / ADEME / Alterre Bourgogne
  • Informations : Christine BOBIN, Responsable pédagogique du projet ECOSFFERE au Collège Saint Exupéry. 03 85 57 12 90 ou christine.bobin1ATaliceadsl.fr

Fête de la science 2008 au collège Saint-Exupéry de Montceau-les-Mines

Le collège Saint-Exupéry participe aux fêtes de la science du 17 au 23 novembre 2008 avec comme thématique : La planète Terre et l'Europe. Le programme des activités pour cette semaine est le suivant :

  • Visio conférence – débat avec Benoît KUBIAK et Yves RICHARD, ouverte aux élèves de la classe PAM (Projet Action Média) en priorité, le vendredi 21 novembre à 15 h au collège Saint Exupéry
  • Conférence d’Yves RICHARD sur le thème du changement climatique le vendredi 21 novembre 2008 à 18 h, salle Le Trait d’Union (à confirmer) à Montceau-les-Mines
  • Les métiers de l'environnement : classes de 3ème du collège – intervention de la Conseillère d’Orientation Psychologue (Patricia BAUDIN) – Production d’affiches par les élèves de l’option Découverte Professionnelle
  • Exposition des travaux des élèves de la classe PAM en lien avec le projet Avenir Climat de Benoît Kubiak : « Le changement climatique à travers l’Europe »
  • Ateliers de sciences expérimentales : effet de serre naturel et additionnel , fonte de la banquise, les énergies alternatives (éolien, solaire…) pour que les élèves appréhendent la complexité de la notion de changement climatique.



Pour ceux qui ne pourront être présents, voici les affiches réalisées par la classe PAM sur le projet de Benoît :

Présentation générale Présentation PAM Présentation BK Itineraire Italie 1 ((/public/Fete_de_la_science_2008_Montceau/.Italie_2_s.jpg Croatie 1 Croatie 2 Albanie 1 Albanie 2


Equipe pédagogique :
- Céline BACHELET , Lettres Modernes
- Christine BOBIN, Sciences de la Vie et de la Terre
- Pierre CARLET, Histoire Géographie EC
- Claude BENAZET-LACARRE, Technologie
- Valérie COMTE, Physique - Chimie

Partenaires :
- Benoît KUBIAK, association « Avenir Climat »
- Yves RICHARD, Climatologue à l’Université de Bourgogne
- Christine COUDURIER, Alterre Bourgogne
- Conseil Général 71

Préparation d'articles au lycée Léon Blum du Creusot

Échange avec Christophe MIGUET, professeur de SVT du Lycée Léon Blum au Creusot. Il est engagé pour la 2ème année sur le projet Avenir Climat.


Benoît : Où en êtes-vous dans le projet cette année ?

Christophe MIGUET : Au lycée nous sommes dans la phase d'analyse des premiers articles produits par les élèves suite aux contacts qu'ils ont pris avec toi sur le forum. Les élèves m'envoient leurs articles par internet, je les bascule chez Nathalie de la CLEMI qui travaille dessus, puis retour dans ma boîte. Je regarde les retouches de Nathalie et apporte à mon tour mon point de vue. Les articles sont alors retournés aux élèves pour être retravaillés.

Benoît : Les élèves mes posent en effet beaucoup de questions sur le forum ! Comment utilises-tu cet échange dans ton travail ?

Christophe MIGUET : Je vais essayer de recadrer les limites du contenu de certains articles pour qu'ils correspondent à une analyse très concrète des données de terrain liées au voyage : n'hésites pas à leur apporter des réponses sur le forum en mettant en évidences ta propre expérience de terrain.

Benoît : Tu as choisis d'accrocher le projet Avenir Climat en travaillant sur la rédaction d'articles de presse, pour que les élèves participent de manière actives. Quel autre outils utilises-tu ?

Christophe MIGUET : J'ai passé le film de Brigitte et Olivier sur les lemmings au Groenland pour les élèves de seconde 3. Le reportage nous a permis de décrypter les étapes d'une démarche scientifique expérimentale (prises de notes durant le film sur les étapes de la démarche : problématique, hypothèses, protocoles, résultats, conclusions,...) et de dégager les lignes conductrices du débat qui a suivi en ciblant les thématiques abordées sur le climat

Album-photo, Lycée Blum, Le Creusot

Voici quelques photos pour illustrer l'échange avec les classes de seconde du Lycée Léon Blum au Creusot.


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Christophe MIGUET, professeur de SVT, joue un rôle moteur pour le partenariat avec le lycée, et Catherine PIED, agent de laboratoire.


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Première intervention le 8 novembre 2007 dans les classes de secondes en salle de cours.


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Liaison vidéo lors de la semaine du développement durable le 2 avril 2008 entre Izmir et Le Creusot.


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Deuxième liaison vidéo avec les élèves, la veille des grandes vacances, le 19 juin 2008.



Classe au travail 200608_b.JPG Panneaux
Réalisation de l'exposition de fin d'année au CDI en juin 2008.
Sur la première photo, à gauche : Brigitte FOURIOT, enseignante de SVT, partenaire du projet.
Sur la photo du milieu, Joëlle KUBIAK, documentaliste et Christophe MIGUET, professeur de SVT.


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22 septembre 2008 à l'amphithéâtre : présentation du site Internet avenirclimat.info aux nouvelles classes de Seconde pour la deuxième année d'échange avec le lycée Léon Blum du Creusot.


Merci à Mme BATARD, proviseure, aux équipes enseignantes qui font vivre le projet, aux élèves qui dynamisent le projet par leurs (nombreuses et précises) questions, aux techniciens du lycée qui permettent d'organiser mes présentations et le travail de tous.

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