Un voyage A travers l’Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique sur le theme du changement climatique

Journal 71

Tous les dimanches, le Journal de Saône-et-Loire publie mon carnet de route. La catégorie Journal 71 recueil l'ensemble des articles.

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Le monde entier à rendez-vous à Copenhague

inside COP15 copenhagueArticle non publié

Je suis arrivé depuis plus d’une semaine à Copenhague et je vois la tension monter peu à peu. La ville se couvre d’affiches plus ou moins officielles, les publicités vantent des produits tous plus écologique les uns que les autres, les journaux sortent des dossiers de plus en plus important. J’ai été chercher mon accréditation, ce fameux sésame qui me permettra de suivre la COP15, les négociations de l’ONU sur le climat depuis le Bella Center, un centre de conférence sur une ile au sud de la ville.

J’ai passé la semaine avec un réseau informel de militant basé à Copenhague, le Climate Collective. Ce groupe sans hiérarchie organise depuis un an la logistique pour accueillir plus de 5 000 militants durant les deux semaines de la COP15. Il y a fort à faire pour ces jeunes issus pour la plupart du milieu étudiant et qui semblent parler toutes les langues d’Europe. Un centre d’hébergement pour 1500 personnes doit ouvrir demain : le sauna fonctionne mais il n’y a pas d’eau potable. Un autre groupe de travail à édité plus de 15000 guides pratiques qui ont été traduit en 4 langues en moins de 24h.

Ce dimanche, le climate collective est rejoint par plusieurs centaines d’universitaires, de syndicalistes, de militants associatifs, d’artistes du monde entier qui se réunissent pour définir les alternatives qui seront mises en avant lors d’une dizaine de manifestations : dette écologique, réfugiés climatiques, lobby de l’industrie, souveraineté alimentaire, alternative au capitalisme…

Durant les deux semaines à venir, je suivrai la COP15 de l’intérieur et de l’extérieur. Deux semaines durant lesquels plus de 100 000 personnes vont négocier, parler, proposer, manifester pour trouver une solution à la crise climatique. L’ambiance est similaire à la météo : temps nuageux, averses avec des éclaircies. Alors que les négociations semblent bloquées, Obama vient d’annoncer sa venue pour le dernier jour du sommet : une bonne surprise ?

Vous pourrez suivre l’actualité sur http://avenirclimat, quelque fois en direct !

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Version revue par Chloé

Le monde entier à rendez-vous à Copenhague

J'ai pose les pieds sur la planète Copenhague il y a plus d'une semaine et la tension est montée doucement mais sensiblement.

La ville a endossée son costume de militante et s'habille chaque jour de nouvelles affiches plus ou moins officielles. Au mur, sur les écrans danois, partout autour de moi, des publicités vantent les mérites de produits aux abords tous plus éco-protecteurs les uns que les autres. Chaque nuit dans le silence des rêves humanistes et d'équilibre, les rotatives s'activent a plein régime pour faire couler l'encre de l'espoir. Ces dossiers écris, relus et corrigés, édités, publiés et diffusés au monde, chacun d'entre nous pourra le lire aujourd'hui.

Ce matin, j’ai été chercher mon accréditation. Le sésame d'accès a l'ile Sud de la ville me permettra de suivre de près les ébats de la COP15. Depuis le Bella Center, centre des négociations de l’ONU sur le climat, je vous enverrais mes meilleures pensées.

Tous, etudiants d'ici ou d'ailleurs, s'activent et semblent parler toutes les langues d’Europe. Le Climat Collective -Collectif Climat s'organise depuis un an, sans hiérarchie, et accueille a Copenhague plus de 5 000 militants sur deux semaines. Dans les starting blocks, le collectif fait ouvrir un centre d’hébergement pour 1500 personnes demain. Le sauna fonctionne mais l’eau ne sera pas potable. Un autre groupe de travail à édité plus de 15000 guides pratiques qui ont été traduit en 4 langues en moins de 24h.

Ce dimanche, plusieurs centaines d’universitaires, de syndicalistes, de militants associatifs, d’artistes du monde entier rejoignent le Climat Collective. Les foules de conscient se réunissent pour tenter de définir les alternatives mises en avant lors des manifestations prévues. Au nombre de 10, elles aborderont les sujets clefs tels que la dette écologique, les réfugiés climatiques, le rôle des lobbies industriels, la souveraineté alimentaire, les alternatives au capitalisme.

Durant les deux semaines à venir, j'en témoigne, j'y participe.

A Bonn, le monde tente de sauver le climat

logo JSL nouveau

jsl Bonn2 210609Je participe pendant 2 semaines a une réunion de travail de l'ONU sur la convention de Kyoto pour le climat. Les états du monde entier sont tous pressent A Bonn en Allemagne pour commencer les négociations sur un texte qui doit suivre le protocole de Kyoto après 2012.

Après avoir réduit de 8% ses émissions de gaz a effet de serre entre 1990 et 2012, l'Union Européenne devrait prendre l'engagement de -30% pour 2020 et, on l'espère aussi, -80% en 2050 pour suivre les recommandations des scientifiques rassembles au sein du GIEC, le Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, prix Nobel de la paix en 2007. Le texte final doit être adopte a Copenhague en décembre et il pourrait bien être l'un des textes les plus important de notre génération. Les recommandations du GIEC devraient permettre de limiter la hausse des températures moyennes sur le globe de +2*C en 2100. Pour avoir un ordre d'idée, -2.9*C seulement nous sépare du dernier age glaciaire.

J'ai rencontre Paul WATKINSON, le chef de la délégation française en charge des négociations internationales sur le climat. Pour lutter contre le changement climatique dans les pays les plus pauvres et aussi les plus menace, il faut selon lui "transformer l'économie des pays avec un autre paradigme de développement". "Il y a urgence" pour créer un fond international pour le financement des actions de réduction des émissions et d'adaptation aux impacts du changement climatique. Les pays développes ont "une responsabilité historique face a la situation actuelle".

Le 10 juin, les ministres européens des finances doivent adopter une position sur le mode de financement de fonds. Le chef de la délégation française rappel que "le climat n'est pas qu'un problème écologique, mais aussi économique, énergétique, urbanistique. Il faut que d'autres ministres que ceux de l'écologie préparent cette transition majeure". Espèreront que les ministres des finances deviennent aussi sensible a ce sujet que leur collègue de l'écologie. ben@avenirclimat.info

Voyage au milieu du delta du Danube

Je suis parti depuis plus d'un mois pour mon deuxième voyage Avenir climat. J'ai suivi le chemin naturel du Danube qui s'écoule vers l'est sur plus de 2 800 km depuis l'Allemagne jusqu'en Roumanie. Avant de se jeter dans la mer noire, le Danube se répand dans un delta, le deuxième plus grand d'Europe.

Petre Vassiliv a toujours habité à Crisan, un village posé sur une langue de terre au milieu du delta. Je le rejoins après 3 heures de bateau car il n'y a pas de route ici. Une fois mon sac déposé chez lui, nous partons sur sa barque explorer les innombrables canaux des alentours. Nous sommes à mi-chemin entre l'équateur et le pôle Nord, autant dire un carrefour incontournable pour les oiseaux. Les plus remarquables sont sans doute les groupes de pélicans qui nous survolent. Entre roseaux et saules, je découvre peu à peu la richesse naturelle de la région.

Pourtant, tout ne va pas pour le mieux dans ce paradis. La zone est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO mais les habitants doivent se débrouiller eux-mêmes pour la gestion des déchets. En attendant la collecte promise par l'administration, chacun brûle sa poubelle sur le peu de terre émergé entre la maison et le Danube. La plus grande roselière au monde est un filtre naturel très efficace pour dépolluer, mais son action est limitée face aux détergents ou aux polluants industriels venants de l'amont, me dit tristement Petre.

Il se sent démuni face aux risques d'inondations et de hausse du niveau de la mer à cause du changement climatique. Il vit au milieu de l'eau et ne peut monter la digue de protection des crues indéfiniment. Il espère que chacun apprenne à vivre en harmonie avec la nature et la respecte pour la léguer aussi intact que possible à nos enfants.

La mutation de la capitale roumaine est ralentie.

Article non publié dans le Journal de Saône-et-Loire

bucarest maisonJe fais une pause à Bucarest cette semaine, le temps de publier mes articles sur Internet et de préparer la suite de mon voyage. Je suis accueilli par la communauté des français expatriés ici et ils me donnent quelques repères pour comprendre la Roumanie.

L’urbanisme de la ville est étonnant, la folie des grandeurs de Ceausescu a laissé des traces. Il n’a pas hésité à raser une colline et quelques quartiers pour réaliser le palais du peuple. Le deuxième plus grand bâtiment au monde n’était pas terminé à sa mort. Le boulevard de l’unité qui lui fait fasse a été copié sur les champs Élysées, en ajoutant quelques mètres pour être le plus long. Mais l’avenue semble vide et les fontaines de la place en son centre sont à sec.

Dans les quartiers alentours, quelques vielles maisons rescapé égaillent les rues, avec leurs façades sculptées et en couleur. Certaines sont en ruines, d’autres ont été rénovés et servent de magasins, restaurants ou bureaux pour la partie de la population qui voit ses revenus augmenter depuis quelques années.

Signe des temps, les voitures envahissent la ville jusqu’alors développé pour les transports en commun. Les roumains s’endettent pour rejoindre notre modèle de société de consommation. Les principaux biens sont achetés en euros alors que les salaires sont versés en Lei. Avec la crise et la dévaluation de leur monnaie, les roumains ont vue le cout de la vie augmenté brutalement. Résultats : les voitures restent stockées au pied des immeubles sans parking et les transports en communs connaissent un boum.

L'écologie, message difficile à faire passer en Roumanie

Ploiesti, une ville roumaine de 250 000 habitants à 50 km au nord de Bucarest, n'a rien de touristique. Puits de pétrole et raffineries encerclent la ville de toutes parts. Les maisons aux façades sculptées construites à l'âge d'or rappellent que la région a été aussi riche que la Suisse.

Certaines zones industrielles sont maintenant abandonnées, laissant des friches gigantesques. Les raffineries en fonctionnement ont obtenu une dérogation jusqu'en 2012 pour se mettre aux normes européennes. Résultat : une odeur de souffre et une poussière noire envahie jusqu'à l'intérieur des appartements. Tout n'est pas noir pour autant.

J'ai rencontré Sabina et Lucian de la jeune association ZAPODIA. Ils développent la sensibilisation pour préserver le cadre de vie. L'histoire débute il y a trois ans au lycée où une bande de copains décident qu'il n'est pas possible de rester les bras croisés face à toutes ces pollutions, et qu'ils ne doivent pas attendre que la municipalité ou le gouvernement agissent. Les premières actions se répandent d'un lycée aux autres puis aux collèges. Le groupe grandit à une vingtaine de membres actifs et sors des murs des établissements scolaires. Les freins sont cependant nombreux. La dictature de Ceausescu réclamait un quotta de verre et de papier à rapporter pour chaque habitant. Le mot recyclage n'existait par, il s'agissait de réutiliser les ressources disponibles dans un pays fonctionnant en partie en autarcie. La population étaient rationnée et le gouvernement menait des campagnes incitant à économiser l'eau ou le gaz, des ressources disponibles seulement quelques heures par jours.

Cette époque pas si lointaine a laissé des traces dans la mentalité roumaine. Les campagnes actuelles de protection de l'environnement ont un but différent, mais le message reste à peu près le même et il est difficile de le faire passer.

350 : le nombre magique

Article non publié dans le Journal de Saône-et-Loire

350 judith budapestJe suis en Hongrie pour le projet avenirclimat.info, je rencontre Judit Varga sur Margit Sziget, une île entourée par le Danube et en plein centre de Budapest. Le soleil et les arbres centenaires font un peu oublier le bruit de la ville et sa circulation automobile.

Notre discussion tourne autour du nombre 350. C’est le seuil de concentration du gaz de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui permettrait de limiter le changement climatique à une hausse de +2°C à la fin du siècle. La concentration actuelle de dioxyde de carbone dans l’atmosphère est environ de 390 ppm (parties par millions), contre 275ppm avant la révolution industrielle et 550ppm à la fin du siècle si nous ne faisons rien. La concentration de dioxyde de carbone, le fameux CO2, a un impact direct sur la température de notre atmosphère. Plus la concentration de CO2 est importante, plus la température est élevée.

Le débat est technique mais cruciale, car c’est sur un nombre de ce genre que va se jouer la négociation des Nations-Unies sur le climat en décembre à Copenhague, au Danemark. Les Etats doivent s’entendre sur la concentration de CO2 dans l’atmosphère qu’ils veulent atteindre et définir ensuite une politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Judit travaille pour l’association 350. Depuis juillet elle mène une campagne en Europe de l’Est pour porter le message de 350ppm. Son travail n’est pas facile, car il y a peu de militants dans ces pays anciennement communiste, les initiatives sont difficiles à démarrer. L’association qui a été créée aux Etats-Unis doit complètement repenser son message et ses modes d’actions pour s’adapter à la culture et faire comprendre les enjeux de la lutte contre le changement climatique à un public nouveau. ben@avenirclimat.info

Conseil de la semaine
C’est la semaine du développement durable en France jusqu’au 7 avril. Certaines animations me semblent être tout simplement du lavage de cerveau, mais vous pouvez tout de même participer à quantité d’animations illustrant les réductions de gaz à effet de serre en Saône-et-Loire. Renseignement en mairie ou sur semainedudeveloppementdurable.gouv.fr

Le Danube va déborder



Je rencontre Andreas Beckmann et Irène Lucius à Vienne, la capitale autrichienne. Ils travaillent pour le WWF, le fond mondial pour la nature. Cette association mondiale de protection de l'environnement concentre ces efforts en Europe sur le Danube. Avec 3 000 km, il est le deuxième plus long fleuve d'Europe après la Volga et son bassin hydrographique est le plus international au monde : les eaux de 19 pays convergent vers ce fleuve.

L'équipe du WWF est composée d'une soixantaine de personnes sous la direction d'Andréas, dont une dizaine travaille à Vienne. Leur tâche principale est de faire pression sur les représentants gouvernementaux qui travaillent au sein de la Commission internationale pour la protection du Danube. Quatorze pays se sont regroupés, ainsi que l'Union Européenne, pour garantir un usage équitable de cette ressource en eau douce.

Les problèmes sont nombreux car 80 millions de personnes vivent sur le bassin hydrographique. Plus de 80 % du linéaire du fleuve n'est plus à l'état naturel. Les berges ont été rectifiées et des digues ont été construites pour contenir la puissance du fleuve. Des barrages hydroélectriques barrent la route aux poissons migrateurs. L'écosystème du fleuve est profondément modifié et la biodiversité en baisse.

Avec le changement du climat, Irène souligne que les risques d'inondations vont être plus fréquents, que la température de l'eau va augmenter, de même que les périodes de sècheresse en aval du fleuve. Elle propose de permettre au fleuve de retrouver sa liberté lors des crues, avec des zones tampons qui retrouvent une plus grande biodiversité. Des zones pilotes ont permis de développer le tourisme et une agriculture traditionnelle, mais il faudrait maintenant passer à une plus grande échelle.

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La carbone, un déchet pour les génération futures



Munich est ma première étape. Je suis reparti pour un voyage d'un an en direction de l'Asie. Ma première interview a lieu à lieu à Odeonplatz dans la capitale du Land de Bavière. C'est sur cette même place qu'Hitler essaya son premier coup d'état en 1923.

Katharina Schulze et Florian Sperck sont étudiants et représentent les jeunes verts de Bavière. Ils m'expliquent que la coalition de gauche à laquelle participent les Verts a gagné les dernières élections face à la coalition de droite traditionnellement majoritaire à plus de 70 %. La Bavière développe l'implantation de panneaux photovoltaïque en facilitant le rachat de l'électricité produite par les particuliers ou les agriculteurs. Son programme d'un million de toits bleu est l'un des plus importants d'Europe.

Katharina et Florian se sont engagés il y 3 ans dans leur organisation politique. Ils ne souhaitaient pas rester les bras croisés face aux enjeux de leur époque. Pour eux, la lutte contre le climat touche à tous les domaines, le développement du photovoltaïque est fortement créateur d'emplois par exemple.

Ils sont par contre divisés sur la responsabilité des générations qui les ont précédés. Pour Florian, les gens sont paresseux. Ils ont pollué l'atmosphère en rajoutant des gaz à effet de serre et ne veulent pas changer leur mode de vie maintenant. Katharina espère que le changement est en train de se faire : nous habitons la même planète et nous devrons être solidaires pour survivre.

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Liste des articles et conseils pour le journal de Saône-et-Loire en 2008

J'ai publié 33 carnets de route dans le JSL en 2008. Un seul texte n'a pas été publié lorsque j'étais sur l'île de Rhodes en Grèce. Je mets dans ce billet l'ensemble des conseils de la semaine présentant un écogeste.

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Noël dans une famille polonaise

La famille Popek habite rue Powstancow Wielkopolskich à Bydgoszcz, une ville à l'ouest de la Pologne. Je passe Noel avec eux.

Le 24, la veille de Noel, est une journée sans viande. Le repas débute vers 16h par l'échange des vœux. Un pain, ressemblant à une hostie et représentant un moment de la vie de Jésus est offert à chacun. Une partie est brisée par la personne a qui vous présentez vos vœux. Le premier plat est une soupe de champignon a laquelle Mme Popek a ajouté des pates. Elle a ensuite préparé des pierogi, des gros raviolis farcis de champignons et de choux, coupé en fine lamelle et macéré dans l'eau salée pendant plusieurs mois. Un gâteau au fromage conclus le repas de Noël, en même temps que les cadeaux sont offerts. Une guitare est sortie, et les chants de Noël sont repris en chœur. Les parents vont ensuite à la messe de minuit, un vent froid les attend au dehors, mais la neige n'est pas encore au rendez-vous.

Le lendemain, M. Popek m'explique que leur appartement des années 1960 est géré par une coopérative avec 40 000 autres habitants. Chacun est propriétaire, après avoir versé des mensualités pour acquérir des parts de cette coopérative. Depuis 5 ans, leur situation c'est beaucoup amélioré, des compteurs d'eau ont été installés ainsi qu'un système de mesure sur les radiateurs. Ils ne payent plus que leur consommation et leur facture a diminué de 30%. Tous les immeubles ont été isolés par l'extérieur sur la même période, et une réduction de 10% est offerte pour remplacer les anciennes fenêtres par des nouvelles avec un double vitrage. La famille a retrouvé plus de confort et profite maintenant de sa cuisine, même exposé au Nord.

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