Aurelien BernierSi vous suivez (ou arrivez à suivre) ce blog, vous devez savoir que je bosse pas mal ces temps-ci sur la préparation de Copenhague, un raccourci à la mode ces derniers temps pour évoquer la prochaine réunion (qui se tiendra à Copenhague donc) de la Convention cadre des Nations Unies sur les réchauffements climatique de l'ONU, La fête aura lieu du 7 au 18 décembre et le mot d'ordre est "sauvons l'humanité" qui est suffisamment bête pour s'autodétruire en ce construisant son propre four.

Les solutions pour sortir de la crise climatique sont diverses et liés, vous vus en doutez, aux opinions politiques que l'on a. Un large mouvement d'ONG et de think-tanks (des groupements de grosses têtes qui proposent des idées) c'est rassemblé pour critiquer un capitalisme vert pleins de vrai-fausse solutions comme les nécrocarburant, la marchandisation des forêts et de l'agriculture, le développement d'un néocolonialisme industriel, etc.

climat otage financeUn auteur français, Aurélien Bernier, a publié un ouvrage très remarqué "Le climat, otage de la finance" (2008, édition Mille et une nuits) qui explique comment les économistes libéraux ont réussis à inspirer le Protocol de Kyoto et ont pu intégrer une pompe à fric magnifique sous couvert de protection de l'environnement.

Je n'ai pas encore pu lire le livre, mais j'ai vu Aurélien Bernier lors d'un atelier organisé durant le camp Reclaim the Fields sur Copenhague. A la suite de son intervention, je l'ai coincé 20 minutes pour une interview. Vous avez entendu parlé de marché carbone, de mécanisme de développement propre, de droits à polluer sans comprendre à quoi cela correspond ? Je vous invite à écouter ce son clair et efficace ! Pour ne pas rester sur votre faim, la discussion se termine par quelques propositions de réaction. A vos oreilles, prêt ? partez ! (le lecteur de son est en annexe)